* 15.600 employées agricoles sélectionnées pour travailler dans la province de Huelva. * Le projet est devenu une référence en matière dimmigration saisonnière dans le monde. Fruit de son succès, lopération demploi des ouvrières agricoles marocaines en Espagne a été reconduite pour la troisième année consécutive. 15.600 ouvrières ont été sélectionnées dont 9.100 ont été choisies pour la première fois. Ces employées vont travailler pendant trois mois à la cueillette des fraises dans la province de Huelva, en Espagne. «Beaucoup defforts ont été déployés par les autorités régionales de Huelva et le gouvernement autonome andalou pour institutionnaliser les mesures daccompagnement social des saisonnières», a souligné Jamal Aghmani, ministre de lEmploi et de la Formation professionnelle. Pour sa part, Juan Antonio Millan Jaldon, maire de la ville de Cartaya chef-lieu de la province de Huelva, a souligné que «toutes les conditions nécessaires ont été prises pour améliorer les conditions de travail et de séjour des employées marocaines». LAnapec a acquis, à travers ce projet, une grande expérience dans lemploi à létranger. «Ce projet est devenu une véritable référence internationale en matière de migrations temporaires. Nous avons fait de notre mieux pour que lopération de cette année se déroule dans de bonnes conditions», a souligné Hafid Kamal, Directeur général de lAnapec. Hafid a expliqué que «les critères de sélection sont les mêmes. Nous avons fait bénéficier toutes les régions du Royaume de ce projet. Les femmes candidates doivent être en bonne condition physique. Elles ont des enfants à charge et ont déjà travaillé dans lagriculture. Leur âge doit être compris entre 18 et 45 ans». Le DG de lAnapec a insisté sur le fait que ces employées bénéficient de tous leurs droits, notamment une assurance maladie. Leur salaire est compris entre 34 et 37 euros par jour pour une durée de travail de 6 heures 30 minutes, avec un jour de repos par semaine. Les frais de logement et de transport de Tanger à leur lieu de travail sont à la charge de lemployeur alors que les frais de visa et autres documents, les frais de transport de leur domicile jusquà Tanger sont à leur charge. «LAnapec a assisté ces ouvrières dans les visites médicales et dans lobtention de leur passeport», a précisé Kamal. Pour ce qui est du taux de retour, Kamal a expliqué quil est passé de 20% en 2004 à 95% en 2008. «Cest un signe de la réussite du projet et il nous réconforte pour poursuivre lopération dans les années à venir», a insisté Kamal. Il est à rappeler que le projet bénéficie du soutien de la Commission européenne dans le cadre du projet Meda dans le volet «appui institutionnel à la circulation des personnes». Il est à souligner que lAnapec va créer une antenne locale à Cartaya pour le suivi et laccompagnement direct des saisonnières marocaines dans la région. Les parties espagnole et marocaine sefforcent actuellement détablir lhomogénéisation des conditions de travail et de logement entre les différents foyers agricoles et lamélioration et la rationalisation de lintermédiation sociale et la promotion des intermédiaires sociaux.