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Bancassurance : La synergie bât son plein
Publié dans Finances news le 18 - 12 - 2008

* Depuis que le code des assurances a reconnu officiellement la bancassurance, les banquiers ont fait main basse sur ce créneau.
l Les opérations de concentration, qui ont marqué le microcosme financier et qui se sont traduites par des adossements des assurances aux banques, ont eu un effet de levier sur la bancassurance.
l En 2007, le chiffre de la bancassurance frise les 4 Mds de DH. Avec le même taux de croissance qu’en 2007, soit 41%, la bancassurance produira 5,6 Mds de DH en 2008.
L’activité de la bancassurance a été exercée dans une parfaite illégalité depuis 1980, date à laquelle elle a fait son apparition au Maroc à l’initiative de la BMCI et de la Banque Populaire. Elle s’est par la suite considérablement développée et a permis de drainer un chiffre d’affaires de 1,8 Md de DH en 2002. En vue de mettre un terme à cette illégalité, le Code des assurances a officiellement reconnu la bancassurance, délimitant, par là même, son champ d’intervention.
Néanmoins, comme le précise Jérôme Kullman, Directeur de l’Institut des Assurances de Paris, «il y a de plus en plus de dilution entre les contrats d’assurance et ceux bancaires». Autrement dit, la frontière entre les deux est pratiquement invisible, ce qui crée une certaine confusion au niveau des citoyens.
De toute évidence, les banquiers semblent avoir fait main basse sur l’assurance et c’est ce qui inquiète les agents.
Les modèles de développement de la bancassurance suivis au Maroc varient entre les accords de distribution comme BP/CNIA, les joint ventures comme Attijari/Wafa et la stratégie de groupe comme BMCE Bank/ RMA Watanya.
En 2007, le chiffre de la bancassurance se situait à près de 4 Mds de DH. Avec le même taux de croissance qu’en 2007, soit 41%, la bancassurance produira en 2008 le même chiffre que les intermédiaires, c’est-à-dire 5,6 Mds
de DH.
En matière d’assurance de personnes, la bancassurance ne concerne pas seulement les contrats d’assurance liés à des produits bancaires (contrats emprunteurs ou connexes), mais des contrats d’assurance de personnes non liés à des produits bancaires (ou annexes).
L’essor qu’affiche aujourd’hui la bancassurance n’est pas le fruit du hasard, mais résulte de la conjugaison d’un ensemble d’éléments. Tout d’abord, les banques disposent d’un réseau d’environ 3.000 agences dédiées à la vente de l’assurance. Ce réseau ne cessera bien entendu de se développer. En Espagne, en 2003, on comptait 34.000 agences pour une population de 40 millions d’habitants, soit une agence pour 1.156 personnes, contre une agence pour 10.000 habitants au Maroc.
L’implantation dense et structurée de ce réseau est un élément de premier ordre qui sous-tend le succès de la bancassurance. Les opérations de concentrations, qui ont marqué le microcosme financier et qui se sont traduites par des adossements des assurances aux banques, ont eu un effet de levier sur la bancassurance.
Quid des avantages ?
Les avantages qu’offre la bancassurance expliquent en partie son succès. Il est évident qu’un nombre aussi important de points de vente, apportant aux clients proximité géographique et humaine, facilite les rencontres entre banquiers et consommateurs et permet par conséquent d’accroître les chances de vente. «La proximité avec le client est une force qu’il ne faut pas sous-estimer. C’est le facteur fondamental de la mise en place de la relation et donc de la confiance et de la fidélité, sans oublier que les employés des agences bancaires sont motivés par les commissions qu’ils perçoivent à titre personnel», explique un opérateur. Les Marocains sont attachés à la relation physique avec leur banquier, contrairement à d’autres pays.
De leur côté, les compagnies d’assurance ont pu, grâce à cet adossement, varier leur mode de distribution afin d’éviter une dépendance trop grande à l’égard du réseau traditionnel. Elles ont également eu l’avantage de réduire les coûts de distribution par rapport aux frais inhérents aux agents traditionnels. En outre, les coûts de distribution étant réduits, le client peut bénéficier des produits d’assurance à des prix intéressants. Les modes de règlement des primes sont simplifiés puisque celles-ci sont fractionnées et directement prélevées sur le compte bancaire.
On peut ainsi en déduire que le client de la bancassurance se procure des produits pas chers, avec un paiement souvent fractionné par mensualités et avec une accessibilité aisée puisque le réseau bancaire est plus dense que celui des intermédiaires.
Bien qu’elle présente des avantages, la bancassurance ne demeure pas exempte de vices. La plupart du temps, les banques pratiquent la vente croisée et forcée. Ce qui veut dire : pas de crédit si on ne souscrit pas l’assurance. La souscription d’une assurance entre dans un package et le client ne peut donc y échapper.
Il faut aussi souligner le fait qu’aucun choix de compagnie n’est laissé au gré du client. Cette attitude des banques n’est pas neutre au regard de leurs obligations et de leurs responsabilités. Car la banque est tenue de fournir au client toutes les explications utiles pour lui permettre de saisir la portée des garanties et des exclusions de risques. Elle est tenue de l’informer le client des possibilités de résiliation du contrat en attirant spécialement son attention sur les délais de préavis. Cette mission se rattache à l’obligation d’assistance, de conseil et d’information qui est absente dans la pratique de la bancassurance. A ce titre, un courtier d’assurance remarque : «Plusieurs fautes professionnelles restent sans suite car la banque n’est pas considérée comme un professionnel responsable mais comme un simple distributeur non responsable».
Aussi, dans un avenir proche, est-il fort probable d’entendre parler au Maroc, comme sous d’autres cieux, d’assur-banque. Il s’agit de compagnies d’assurance ayant des activités (compte, carte bancaire et même crédit) destinées à leurs assurés.
Un moyen de contre-attaquer les banques qui se sont bien positionnées en matière d’assurance.


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