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Entretien avec Aziz Ayouch, Directeur Pôle Immobilier de Resort Co SA : 1,5 milliard de DH pour la partie résidentielle de Mazagan
Publié dans Finances news le 07 - 11 - 2008

* Après avoir dévoilé son offre touristique et résidentielle de Mazagan Resort, Kerzner a démarré la commercialisation du résidentiel composé de 150 villas sur achat sur plan (VEFA).
* La VEFA est la garantie que le promoteur est en train de développer avec son propre argent puisque le montant versé par le client est consigné chez la Banque partenaire.
* La partie résidentielle ne sera pas managée en gestion locative sauf si le client le désire.
* Si la première partie du Resort nécessite 3,1 milliards de DH, la partie résidentielle, elle, tourne autour de 1,5 milliard de DH.
Finances News Hebdo : Pourquoi avoir opté pour la vente en l’état futur d’achèvement (VEFA) en l’absence d’un cadre juridique régissant ce procédé ?
Aziz Ayouch : Il est vrai qu’il existe un petit vide juridique au niveau du texte régissant la VEFA. Mais, dans notre philosophie, nous voulons offrir à nos clients la meilleure possibilité d’acquérir au choix leur villa. C’est pour cela que nous avons opté pour une commercialisation en VEFA.
En effet, cette option permet au client de choisir son type de villa sur un terrain exclusif, privatif avec un titre foncier indépendant sur un golf, chose qui n’existe pas généralement sur les autres projets immobiliers où le jardin est partie commune.
Ajoutez à cela que la VEFA est la garantie que le promoteur est en train de développer, avec son propre argent, puisque le montant versé par le client est consigné chez la Banque Centrale Populaire. C’est la seule garantie de transparence rassurante pour le client et ça le met en confiance.
Toujours est-il que malgré ce vide juridique, nous essayons d’appliquer la VEFA au vrai sens du terme, puisque nous sommes conseillés par un grand cabinet de la place de sorte à assurer un maximum de protection à nos clients par rapport à leur investissement.
F. N. H. : La gestion locative de ces villas est-elle aujourd’hui une option envisageable ?
A. A. : Dans la configuration actuelle du groupe Kerzner, nous nous positionnons dans des villas de luxe. Nous avons 150 villas érigées sur 250 ha, soit des terrains indépendants allant de 1.250 m2 à 2650 m2 chacune. Ça vous donne une idée sur l’indépendance de chaque villa. Nous visons une clientèle nationale, qui représente 50 à 60 % de ce projet et une clientèle internationale également.
Donc, dans la configuration actuelle nous ne pensons pas que ces villas puissent êtres gérées en gestion locative. Sans oublier que la proximité d’Al Jadida de Casablanca fait que certains de nos clients peuvent envisager de vivre en permanence à Mazagan.
Il est vrai qu’il y aura une gestion de la partie commune que nous allons assurer. Mais la gestion locative n’est pas incluse dans notre offre. N’empêche que s’il s’avère qu’un nombre non négligeable de nos clients nous le demande nous serons de leur côté pour les accompagner dans leur démarche et veiller à ce qu’ils soient conseillés au mieux. Mais à ce jour, cela ne figure pas à l’ordre du jour de nos priorités.
F. N. H. : Etait-ce un choix délibéré que celui d’ouvrir des points de vente à Londres et à Dubaï, en plus de Casablanca ?
A. A. : Notre objectif est de recruter une clientèle internationale pour la partie résidentielle. Il ne faut pas oublier que Mazagan entre dans le cadre touristique du plan Azur et devrait, de ce fait, permettre des entrées d’argent en devises. Et qui dit clientèle internationale dit voyages permanents vers le Maroc, donc des arrivées ; ce qui veut dire une mixité agréable… C’est donc un choix réfléchi !
F. N. H. : La crise financière mondiale n’a-t-elle pas impacté vos objectifs ?
A. A. : La crise immobilière à l’international a certes touché certaines régions du Maroc. Mais, Casablanca et ses environs ne seront pas touchés comme l’ont expliqué plusieurs analyses sur le sujet. Et comme El Jadida est à proximité de Casablanca, (une heure de route), et que le pôle immobilier ne compte qu’une centaine de villas, nous ne sommes pas impactés par cette crise. De plus, un produit Kerzner ne pourra que prendre de la valeur !
F. N. H. : Mazagan nécessitera 3,1 milliards de DH pour sa première Resort, hors résidentiel. Justement, quel est l’investissement de cette partie immobilière pour cette première phase du projet ?
A. A. : L’investissement dans la partie résidentielle est un investissement indépendant assuré par la Banque populaire qui est notre partenaire dans cette opération. La BCP a pressenti le projet et elle intervient en tant que banque financière garantissant l’investissement qui peut dépasser le 1,5 milliard de DH.
F. N. H. : Peut-on avoir une idée sur l’échéance que vous vous êtes fixée pour le démarrage intégral du projet Mazagan ?
A. A. : En terme d’engagements, je pense que Kerzner est le premier groupe à avoir respecté les siens dans le cadre du plan Azur. Sachant qu’il a commencé par mettre en place toutes les infrastructures, notamment le golf, le Spa, le casino et l’hôtel qui sera prêt durant le dernier trimestre 2009.
Nous avons décidé de manière délibérée de préparer toute l’infrastructure et de créer un dynamisme au niveau du projet avant d’entamer la commercialisation des villas. Une fois les premiers clients installés, ils profiteront de la dynamique créée par le Resort.
F. N. H. : Donc, vous balayez du revers de la main la critique qui estime que l’immobilier l’emporte sur l’hôtelier dans les projets du plan Azur ?
A. A. : Si certains développeurs préférent faire des rentrées d’argent par l’immobilier avant d’attaquer le Resort, cela n’est pas du tout notre approche de la question. Nous avons préféré mettre les jalons qui vont asseoir le vrai sens du plan Azur.
F. N. H. : Que répondez-vous aux associations environnementales qui accusent Kerzner d’avoir grignoté sur la forêt pour ériger le projet ?
A. A. : C’est archifaux ! Nous avons respecté l’environnement au vrai sens du terme. D’ailleurs, les études d’impact du projet ont été remises aux associations pour les assurer de notre engagement en la matière. Nous n’avons fait qu’arracher certains arbres, l’eucalyptus, en l’occurrence, qui absorbe beaucoup d’eau et qui fait fuir la faune. Et nous les avons remplacés par d’autres espèces. De plus, avec notre créateur de golf Garry Playe, on n’a pas touché à la tectonique de la zone mais avons gardé les reliefs naturels du golf. De plus, nous ne comptons pas exploiter la nappe phréatique puisque nous avons un gazon importé des États-Unis qui résiste à la salinité et qui peut être arrosé par de l’eau saumâtre. À côté de cela, nous avons mis en place une station d’épuration laquelle traitera les eaux usées qui seront ensuite utilisées pour l’arrosage.


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