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Conjoncture : Comment tirer profit de la crise internationale ?
Publié dans Finances news le 30 - 10 - 2008

* A court terme, la baisse des prix du pétrole et des matières premières va réduire le déficit commercial et la pression sur la Caisse de compensation.
* La stabilité de l’économie nationale et du système financier marocain est un garant de confiance pour les investisseurs.
* Le Maroc devrait faire face à la concurrence des pays similaires qui ont les mêmes atouts et les mêmes objectifs.
Et si le Maroc tirait profit de la crise financière internationale? Du moment que l’économie réelle est peu affectée et le système financier national encore solide, pourquoi ne pas profiter du recul de l’économie mondiale, surtout des pays de l’OCDE, pour attirer plus d’investisseurs et même créer un rebond de celle-ci ? Plusieurs officiels et économistes marocains croient fortement que la crise internationale est une opportunité pour le Maroc pour gagner des avancées et ce dans plusieurs secteurs.
Lors de la présentation de la Loi de Finances 2009 à la presse, Salaheddine Mezouar avait expliqué que «les performances de l’économie nationale, marquées par le comportement favorable de tous les indicateurs et la stabilité du système financier, sont des atouts majeurs pour séduire les investisseurs, notamment étrangers». Le ministre de l’Economie et des Finances a par ailleurs souligné que «l’opération de promotion du Maroc est l’affaire de tous et qu’elle n’est pas uniquement du ressort de l’Etat». Les opérateurs privés ont un rôle majeur à jouer dans ce sens. «Le moral des acteurs économiques est très important. Si nous préservons ce capital, nous pourrons dépasser toutes les crises ou les mauvaises conjonctures, car le reste c’est la technique, le management», a précisé Mezouar.
Dans le même ordre d’idées, Abdellatif Jouahri, avait expliqué, dans un entretien accordé dernièrement à FNH, que «le Maroc a des atouts pour pouvoir offrir une base de repli dans la conjoncture difficile». Le wali de Bank Al-Maghrib, connu pour son franc-parler, a précisé que «les autorités monétaires du pays doivent continuer à agir en tant que régulateur dans les règles les plus rigoureuses possibles et offrir un package qui peut être attrayant aux yeux de nos partenaires étrangers».
Le pays vit à contresens de l’évolution de l’économie mondiale. La plupart des banques centrales des Etats en crise ont décidé de baisser leur taux directeur. Le Maroc, en revanche, a opté pour le relèvement des taux. «Il fallait à tout prix calmer la surchauffe et éviter les effets inflationnistes», a indiqué Jouahri.
En tout cas, les vertus du protectionnisme marocain se sont confirmées avec cette crise.
La montée de l’inflation est due en partie à des effets exogènes. Son ralentissement devrait l’être aussi. La baisse des prix du pétrole et celle des produits alimentaires va soutenir, à coup sûr, la demande intérieure et encourager l’investissement national. Outre l’investissement public qui va augmenter de près de 18% en 2009, l’investissement privé est appelé à suivre la tendance. A part l’immobilier dans le segment haut de gamme, le tourisme et plus ou moins le textile, tous les autres secteurs affichent des tendances encourageantes.
Mais la promotion du Maroc à l’étranger en cette période de crise devrait être une priorité pour le gouvernement. L’opération de charme menée récemment par Nabil Benabdellah en Suisse en est un bel exemple.
«Nous avons plusieurs atouts pour séduire mais encore faudrait-il les concrétiser», a expliqué Youssef Oubouali, professeur d’économie. Il a précisé que « les autres pays similaires au Maroc, notamment ceux du pourtour méditerranéen, ont, eux aussi, les mêmes soucis, les mêmes préoccupations et les mêmes atouts. Les Tunisiens, les Egyptiens et les Turcs cherchent, à leur tour, à profiter de la crise».
Il est indéniable que le Maroc possède des atouts qu’il faudrait promouvoir. Le statut avancé accordé par l’Union européenne au Maroc est une occasion pour le pays de doper davantage les échanges extérieurs avec les voisins du Nord, notamment en matière d’exportation et d’investissement. La délocalisation de certaines activités pourrait créer plus de valeur ajoutée et d’emplois. Plusieurs constructeurs européens ont perdu de leur compétitivité à cause du renchérissement record des coûts de production. Les secteurs sur lesquels se base le plan Emergence offre de réelles opportunités d’investissement aux opérateurs européens.
Sur le plan financier, malgré la baisse des indices boursiers de la place casablancaise, la quasi-totalité des sociétés cotées présentent des fondamentaux performants et des business plan ambitieux. Ces entreprises qui se basent, pour la plupart, sur le marché interne, qui est en plein émergence, seraient peu affectées par la crise internationale. La BVC présente pour les investisseurs des signaux de confiance.


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