* Lors de sa 4ème édition, le Festival de Casablanca a réussi à devenir un rendez-vous culturel au sein dune ville qui navait pas de tradition festive. * Le premier volet «Casa Music» sest clôturé le dimanche 22 juillet avec près de 300.000 personnes présentes au spectacle du feu dartifice. Programmée sur 12 scènes différentes, la 4ème édition du Festival Casa Music a confirmé son ambition dêtre le plus grand festival musical au Maroc. Plus de 60 concerts ont été donnés lors de cette édition qui a confirmé encore une fois, que les problèmes dorganisation diminuent chaque année. Le bilan dressé par les organisateurs laisse entendre des données importantes. Ainsi durant les 3 dernières années, le Festival a réussi à réunir plus de 7,5 millions de spectateurs avec une programmation qui veut toujours garder son aspect généraliste. La nouveauté cette année a été certainement laménagement de 4 nouveaux sites. Les organisateurs ont, en effet, pris conscience que certaines zones doivent êtres couvertes afin déviter les déplacements massifs, parfois dérangeants, vers les lieux du festival. Lengouement du public pour le Festival «Casa Music» sest confirmé cette année. Chose tout à fait compréhensible puisque le principe de la gratuité a été encore une fois décisif pour créer lambiance festive nécessaire. Autre fait marquant : les zones comme Nouaceur, Tit Mellil ou encore la ville de Mohammedia ont intégré le circuit des sites accueillant le festival. Un signe très fort envoyé à lintention des habitants des zones «marginales» de la capitale économique. Il faut relever aussi que lors de cette 4ème édition, le Festival Casa Music à réussi à devenir un rendez-vous culturel au sein dune ville qui navait pas jusquà présent de tradition festive. Cest pour dire que le festival commence à sancrer dans la mémoire des casablancais. Toutefois, le Festival de Casa semble ne pas pouvoir sortir dun cadre supposé «dégradé» des genres musicaux proposés. Il est vrai que le concept festival impose de faire un tri parmi les genres et rythmes musicaux, mais certains choix demeurent peu défendables. Inutile de citer des noms, mais certains «artistes» sont à bannir lors des prochaines éditions si lon veut vraiment attirer le public casablancais vers des genres musicaux qui ne sont pas seulement des «Hayhas».