La valeur des échanges commerciaux entre les quatre pays signataires de l'accord d'Agadir «reste en deçà de leurs potentialités et ne dépasse guère les 2 % de leur commerce extérieur», a affirmé le ministre du Commerce extérieur, A. Maâzouz. S'exprimant à l'ouverture d'un séminaire organisé récemment par l'Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) sur «l'accès aux marchés des pays membres de l'accord arabo-méditerranéen de libre-échange (Accord d'Agadir)», le ministre a estimé que bien que les échanges extérieurs du Maroc avec les trois pays signataires de cet accord (Tunisie, Egypte et Jordanie) aient progressé d'environ 32 % en 2007, il n'en demeure pas moins que la valeur de ces échanges reste «modeste» (5,8 milliards DH). La faiblesse des échanges commerciaux du Maroc avec les pays signataires de l'accord relève de certaines limites qu'il conviendrait d'identifier et de résorber, a-t-il noté, citant à ce propos la faible diversification des structures productives, le manque d'informations commerciales, la faible harmonisation des procédures commerciales, des règles et normes techniques ainsi que l'insuffisance des réseaux de transport intra-régionaux. Le déficit commercial enregistré par le Maroc sur la zone «Quad» tient en partie aux difficultés d'application de cet accord auprès des pays partenaires.