* Le forum a pour objectif de mettre en valeur le rôle crucial que sont amenés à jouer les jeunes ingénieurs marocains dans les chantiers de développement de léconomie du Royaume. * La formation de 10.000 ingénieurs à partir de 2010 nécessite un travail de longue haleine. Le trio INPT, INSEA et ENSIAS, organise la 5ème édition du Forum des Grandes Ecoles Nationales dIngénieurs. Baptisé «GENI», ce grand rendez-vous se tient les 7 et 8 mai 2008 à lInstitut National des Postes et Télécommunications (INPT) à Rabat. Selon Radouane Mrabet, Directeur de l'Ecole Nationale Supérieure d'Informatique et d'Analyse des Systèmes (ENSIAS), «ce forum a pour objectif de mettre en valeur le rôle crucial que sont amenés à jouer les jeunes ingénieurs marocains dans les chantiers de développement de léconomie du Royaume». Lévénement constitue, en parallèle, une occasion pour les entreprises dapprofondir leur connaissance des formations à la pointe des savoirs techniques actuellement proposées par ces trois grandes écoles d'ingénieurs. Lédition de cette année sera placée sous le thème : «Lingénieur marocain, gouvernance et ouverture». Léclatement de ce sujet a pour objectif de clarifier les opportunités et les contraintes liées à louverture de léconomie nationale. En parallèle, lévénement ouvre aux jeunes ingénieurs lenvironnement propice pour avoir une idée claire sur les opportunités offertes par le marché de lemploi à travers les tables-rondes et les espaces conseils organisés en marge du forum. 10.000 ingénieurs à partir de 2010 ! Le gouvernement de Driss Jettou avait lancé un ambitieux projet visant la formation de 10.000 ingénieurs par an à partir de 2010. Cette initiative vient combler le vide dont souffre le Maroc en matière de ressources humaines. En effet, si des pays comme la Jordanie ou la Tunisie comptent au mois 35 ingénieurs pour 10.000 citoyens, cette proportion ne dépasse pas la barre de 10 ingénieurs au Maroc. Selon El Maâlmi Abdelaziz, Directeur de lInstitut National Supérieur de Statistiques et dEconomie Appliquée (INSEA), «nous travaillons darrache-pied pour réussir ce programme, par le biais de lextension des établissements et la mise à niveau des laboratoires, sachant que tout dépend du budget». Il a ajouté par ailleurs, que «cest un travail de longue haleine et il y aura certainement un peu de retard».