* Les statistiques publiées par le GPBM relatent un chiffre astronomique de l'ordre de 124 Mds DH de chèques impayés pour l'ensemble du système bancaire marocain. * Cette invention se veut un moyen efficace à même de garantir la solvabilité d'un client tout en faisant du chèque un moyen sûr de paiement. AAprès la hausse vertigineuse du phénomène de chèques en bois, le législateur a mis en place un arsenal de mesures afin de viabiliser le chèque comme moyen de paiement crédible. Des innovations ont été par ailleurs introduites dans le Code du commerce et la circulaire du ministère de la Justice concernant la contrainte par corps et les règles de prudence adoptées par les banques ont pu avoir un impact réel mais limité sur les chèques sans provision. La prudence des banques quant à la délivrance des chéquiers aux clients n'est pas pour autant arrivée à éradiquer ce fléau. Et les établissements bancaires qui font appel au Service central des incidents de paiement (SCIP) va crescendo. Mieux encore, des campagnes de sensibilisation sont fréquemment à l'ordre du jour sans pour autant atteindre les objectifs escomptés. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : le Service Central des Incidents de Paiement, organe dépendant de Bank Al-Maghrib, a révélé que 2.000.000 de chèques sont impayés avec une moyenne de 15.000 DH par chèque ; 30 Mds DH de pertes sont affichées chaque année et ce chiffre augmente d'année en année de 11 à 12%. La provision est garantie Le chèque en bois reste la bête noire du monde des affaires à cause de la confusion de ce moyen de paiement à vue comme instrument de crédit. Et malgré tout ce qui précède, le chèque reste le paiement bancaire le plus privilégié devant le virement et les effets de commerce. C'est dans ce sillage que Hicham Nader a mis en place un procédé permettant la vérification en temps réel de la solvabilité bancaire d'un chèque émis par un client. Ledit procédé consiste à permettre à un émetteur de chèque de banque d'accéder par un code PIN 1 à son compte bancaire en utilisant les moyens de communication existants : GSM, ordinateur, guichet automatique, lecteur de chèques, via Internet ou des réseaux satellites ou téléphoniques Le but étant de concrétiser une certification du chèque à distance. Par la suite, un blocage du montant du chèque émis est effectué avant de le remettre à une tierce personne. Cette dernière peut à son tour vérifier cette solvabilité en utilisant un code PIN 2 mis en retour à la disposition du tiré. Ce brevet d'invention d'un procédé en la matière se veut une véritable révolution dans le monde des affaires dans la mesure où il garantit la solvabilité bancaire d'un client tout en faisant du chèque un moyen de paiement à vue sûr et crédible. Cette invention inédite permet ainsi de mettre un terme à tous les tracas causés par le chèque sans provision. Ce procédé une fois concrétisé permettrait de faciliter la transaction et réduire au maximum le montant des impayés qui entravent la bonne marche des affaires. Il permettrait de dissuader également ceux qui, de temps à autre, ont cette envie d'utiliser le chèque comme une bouée de sauvetage lorsqu'ils sont en rouge. L'établissement d'un partenariat serait d'autant plus intéressant parce qu'il permettrait à ce dispositif d'échoir la place quil lui faut dans un contexte marqué par la croissance des transactions et la concurrence accrue. Et d'où l'intérêt, pour le Maroc connu pour les potentialités de sa jeunesse, d'encourager la création des centres d'incubation.