Rebelote ! L'Indice Général de la Bourse de Casablanca est de nouveau dans la zone large cette cure d'amaigrissement alternative est devenue désormais chose coutumière. L'indice a ainsi perdu entre le 6 et 12 octobre courant un peu plus de 2 points, soit La place casablancaise n'aura pas changé de physionomie au cours du cette semaine. L'Indice Général a dansé sur le même temps, sans rythme ni variante, une séance de hausse attenant avec une séance de baisse. L'espoir d'une reprise est donc d'ores « réaffecté » : là les résultats semestriels 1999 n'ont pu donner le coup de fouet nécessaire, peut-être bien qu'un retour des investisseurs à la Bourse dans un contexte de sur liquidité du marché, serait salvateur. En tout cas, au regard de l'attentisme autrancier qui caractérise, rien ne prédispose pour l'instant à soutenir mordicus cette thèse. Et ce d'autant que dans cette valse à deux temps qui a ponctuée les cinq séances de la semaine, l'amplitude des baisse a pris le meilleur sur celle des hausses. Au finish, l'IGB a laissé des plumes, régressant de 0,28% à 801,92 points pour une contre-performance annuelle ramenée à 0,22%. Le volume de transactions global hebdomadaire s'est solidarisé avec cette tendance, ne s'élevant qu'à 267,6 MDH. Les portefeuilles se sont toutefois octroyés le pactole, réalisant pratiquement 36% (95 MDH) des échanges effectués sur le marché, suivis des banques avec 33% à 89 MDH. Il faut noter à cet égard que les plus gros paquets qui ont transité sur le marché central ont été à l'actif de la BMCE avec 44.782 titres échangés, talonnée par l'ONA (41328 titres), suivi de loin par la Samir (12744 titres), Wafabank (9006 titres) et la SNI (7533). Dans le marché de blocs, la palme est revenue à Fertima (40321 titres) et à la Sonasid (30000 titres) qui a suscité un engouement particulier chez les investisseurs 6 octobre. Lors de cette séance, en effet, un peu plus de 0,8% du capital de cette société de sidérurgie a changé de main, soit 30000 actions échangées au cours de 635,35 DH décote de 27,65 DH) pour volume global de 38,1 MDH. D'autre part, l'ONA a généré à lui seul un volume de 54 MDH vendredi dernier, alors que la valeur Fertima s'est distinguée à la séance du 11 octobre avec ses 40.321 titres traités sur le marché de blocs est qui ont généré presque 15 MDH. Quoi qu'il en soit, il demeure que l'absence d'opérations stratégiques pèse sur le marché. La chute de l'IGB conjuguée au tassement des volumes n'en est donc qu'une suite logique. Ce qui nous à dire que la place casablancaise fait actuellement un « remake amélioré » de l'atmosphère qui a prévalu au cours des six premiers mois de l'année. Certes, il urge qu'une reprise ait lieu. Mais les investisseurs ne pourront réellement en tirer un profit optionnel qu'en se positionnant dès maintenant, en égard notamment à la décrépitude des cours et aux niveaux de valorisation actuels.