La place casablancaise poursuit sur le même tempo. L'Indice Général a continué sur son trend baissier les premiers jours du nouvel an, réalisant à la séance du 9 janvier une contre-performance annuelle de ----- à -------- points pour des volumes relative Les premiers jours de ce mois de janvier 2001 ont été à l'image de la physionomie de la place tout au long de l'année boursière qui vient de s'achever. L'Indice Général a réalisé une contre-performance annuelle de ---- à ------ points, restant de fait fidèle à sa tendance baissière pour des volumes relativement faibles qui ont évolué dans une fourchette comprise entre 25 et 51 MDH. L'attentisme persiste donc sur fond d'inquiétude. Même la privatisation de Maroc Téelecom n'aura pas eu l'effet d'annonce escompté; tant il est vrai que l'introduction en Bourse d'une partie du capital de l'opérateur de télécommunications n'aura lieu, dit-on, que dans dix-huit mois. On ne sait, en effet, quand aura lieu le déclic, d'autant qu'aucun signal fort n'émane des autorités, lesquelles restent cloîtrées dans une passivité et un mutisme quasi déconcertants. Pourtant, certains signes, qui peuvent laisser augurer un bon cru pour l'année courante, sont perceptibles. Il s'agit, d'une part, de la cession de 35% du capital de Maroc Telecom qui a rapporté à l'Etat la coquette somme de 23 Mds de DH et qui lui permettra d'une certaine manière de mettre de l'équilibre dans ses comptes, et, d'autre part, la pluviométrie qui semble tourner (pour l'instant) en faveur des agriculteurs, ce qui laisse présager une bonne campagne agricole, à la différence de ce qu'a connu le Maroc ces deux dernières années. Autre fait important, et non des moindres, la baisse des cours du pétrole qui devrait contribuer à alléger la facture énergétique. A l'évidence, la Bourse de Casablanca est restée inerte face à ces évènements majeurs qui ont caractérisé la fin de l'année 2000. Rien ne semble pouvoir perturber sa descente entamée depuis ce fameux mois de septembre 1998. D'où viendra l'appel d'une reprise durable ? Les yeux vont certainement être rivés sur la publication des résultats annuels 2000 des sociétés cotées. Mais là, il ne faudrait pas s'attendre à grand-chose, eu égard aux débâcles subies par le cours des actions desdites sociétés. Il est dès lors logique de penser que les choses ne pourront changer qui si les autorités entrent en action en mettant en uvre toutes les réformes préconisées à la suite des multiples diagnostics et recommandations des professionnels D.W. Encadré La Bourse de Casablanca innove Dans le cadre de sa politique de modernisation des outils de gestion du marché des valeurs mobilières, la Bourse de Casablanca a mis en uvre un certain nombre de projets opérationnels depuis le 2 janvier 2001. Il a été ainsi procédé à la délocalisation des stations de négociation : chaque négociateur peut désormais effectuer ses transactions à partir de sa société de Bourse (SDB). D'autre part, les plages horaires de cotation ont été prolongées jusqu'à 16H00. En outre, hormis l'enrichissement du site de la Bourse qui est dorénavant doté d'une fenêtre dédiée à la transmission des données du marché, la BVC est présente sur les écrans des plus grands diffuseurs d'informations boursières et financières tels que Bloomberg (présent dans plus de 100 pays). Par ailleurs, les SDB reçoivent depuis le 2 janvier la physionomie des transactions sous forme de fichier automatisé en temps réel tout au long de la séance, tandis que la bulletin de la cote On Line va désormais remplacer l'édition sur support papier. Rappelons que la Bourse de Casablanca est sur le WAP depuis le dernier trimestre 2000.