* Formant une partie importante de «l'Orient», la Chine continue de susciter l'intérêt et la curiosité des auteurs. * Leïla Ghandi, jeune reporter-photographe de 23 ans, a tracé dans «Chroniques de Chine» ses sentiments et appréhensions lors de son séjour au sein de ce géant asiatique. Cest à partir de l'année 2003 que la Chine a été la source d'inspiration de Leïla Ghandi. Pour Dominique Reygnié, professeur des Universités à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris qui a préfacé l'écrit, «l'essentiel est dans la simplicité». Voilà l'une des leçons que nous livre Leïla Ghandi. «Au fond d'un restaurant chauffé à brouhaha, dans l'épaisseur graisseuse d'une atmosphère enfermée, le spectacle de silhouettes attablées suscite chez elle l'émerveillement et l'empathie. On l'imagine tiraillée : l'envie de rester encore et le désir de repartir pour rencontrer toujours, puis raconter et réussir». Ce récit de voyage est avant tout un témoignage sur la nécessité d'aller à la rencontre de cet «Autre», tant méconnu et parfois craint. Pour Leïla Ghandi, «voyager, c'est partir, revenir, voir, pleurer, aimer, détester... C'est faire des rencontres magiques. Voyager, c'est ouvrir les yeux, s'ouvrir aux gens, aux cultures, aux paysages, aux religions, aux arbres. Et surtout à soi-même». L'écrit paraît, d'un autre point de vue, respecter les normes propres à ce genre de récit où la force de l'observation constitue l'ossature des idées exprimées. «J'ai vécu des choses tant que j'ai pu, note Leïla Ghandi, tout ce que j'ai pu. J'ai pris. Et j'ai donné. J'ai vécu ces choses-là et je les ai partagées avec mes compagnons d'une route, mes compagnons spirituels, mes compagnons de cur, et vous». Paru aux éditions «Le Fennec», «Chroniques de Chine» est en vente au prix de 45 DH.