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Accoucher à l’étranger : Les cas se succèdent, les motivations se ressemblent
Publié dans Finances news le 28 - 09 - 2006

* De plus en plus de femmes décident d'accoucher à l'étranger.
* De gros sacrifices, surtout matériels, sont engagés dans l'objectif de permettre à l'enfant, par conséquent aux parents, de détenir des papiers français notamment.
* Les services consulaires de France au Maroc n'ont pas de statistiques précises sur un phénomène en vogue.
Fin de semaine, une amie appelle : « Il faut que je te voie avant de partir accoucher en France, je risque de m'absenter pendant deux mois au minimum ». Une personne de plus qui décide de s'expatrier pour accoucher de son enfant sur le sol français. Bien qu'elle soit presque au terme de sa grossesse, elle s'est arrangée avec son gynéco, pour la bonne cause dit-elle, pour avoir un certificat médical attestant qu'elle est à son septième mois de grossesse. Un document qu'elle a mis de côté au cas où on le lui demanderait pour le visa ou à l'embarquement à l'aéroport. Elle a également négocié son congé de maternité avec son employeur et a mis de l'argent de côté pour les éventuels frais auxquels elle devra faire face une fois en France.
Un parcours du combattant
Tous ces sacrifices sont faits pour que son fils obtienne plus tard ses papiers de citoyen français et par conséquent ses parents. «Je veux que mon enfant ait le loisir de choisir où il veut étudier et où vivre plus tard. Je veux que mon enfant, une fois né, puisse jouir de tous les droits que lui attribuera la nationalité française», affirme-t-elle pour justifier son choix. Et pourtant, leur situation, elle et son mari, est plutôt confortable. «Il n'y a pas que la situation financière qui compte, ce sont d'autres facteurs qui entrent en jeu. Je veux que mon enfant jouisse de la liberté dont j'ai toujours rêvé », explique le mari. Ce sont deux jeunes qui aspirent pour leur bébé un autre mode de vie.
Les hommes n'ayant pas réellement droit à un congé de «paternité», ce sont les jeunes mamans qui finalement mènent l'aventure jusqu'au bout. Aujourd'hui maman d'un bébé de neuf mois, Latifa, qui occupe un poste de responsabilité dans une entreprise d'agroalimentaire, remonte le temps pour se remémorer les quelques semaines qui ont précédé son premier accouchement. Elle a aussi choisi la France comme futur pays d'accueil pour son enfant et peut-être pour elle et son mari si jamais une bonne occasion s’y présente. La proximité géographique et la présence de proches dans ce pays ont motivé son choix. Son objectif est d'obtenir éventuellement des papiers français. Elle a dû passer par beaucoup d'épreuves avant d'accoucher en France. Un parcours du combattant pour obtenir un visa professionnel. Et puis, l'ultime épreuve de l'embarquement dans l'avion. Il lui a fallu cacher son ventre de plus de huit mois. L'arrivée en France n'est pas une réussite en soi puisqu'une fois sur place on lui a demandé de refaire des analyses, surtout que certaines d'entre elles ne sont pas exigées au Maroc comme le test du VIH. Elle a dû dépenser 130 euros pour les analyses, non remboursées bien sûr ! Pour accoucher en France, même dans un établissement hospitalier public, il lui a fallu prendre rendez-vous avec un gynécologue. «C'est tout simplement difficile, et pour obtenir un rendez-vous avec un bon gynéco, ça relève de l'impossible», raconte-elle. Et la casse continue. On lui a demandé de réaliser une échographie de la 32ème semaine. «C'est ce que j'ai fait une première fois. Mais sous prétexte qu'on ne voyait pas tout (les 5 doigts de la main du bébé par exemple), le médecin a demandé de la refaire dans un autre cabinet. Puis à l'hôpital où je me suis inscrite pour accoucher, ils ont demandé une autre échographie de leur propre médecin. Résultat des comptes : 3 échographies pour la modique somme d'environ 300 euros », ironise-t-elle.
Toujours pas au bout de ses peines, le couple se devait de rapatrier le bébé et, quelques mois plus tard, le ramener en France pour les démarches administratives à l'état-civil. Les parents se sont vus attribuer par la suite une carte de séjour. Un premier pas vers une régularisation de leur statut en France. Et quand le bébé a eu neuf mois, il a fallu repartir en France, avec tout ce que cela implique comme frais, pour la visite médicale et pour prouver sa présence sur le sol français. Mais, de l'avis de tous, le jeu en vaut la chandelle !
Pas de statistiques sur cette tendance
Bien que cette tendance se confirme, auprès de l'Ambassade de France au Maroc, il n'existe pas de chiffres pouvant quantifier la fréquence de ces accouchements «outre-mer ». «Pour avoir des statistiques, il faudrait plutôt s'adresser à des associations ou des ONG s'intéressant à l'émigration. À notre niveau, on veille juste au respect des procédures. Pour le reste, on n'a pas le nombre exact des naissances d'enfants marocains ayant lieu en France », souligne-t-on auprès de l'Ambassade.


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