Le Président directeur général de la RAM ne semble pas favorable à la privatisation de la compagnie aérienne nationale. Le Président directeur général de la RAM ne semble pas favorable à la privatisation de la compagnie aérienne nationale. En effet, selon Driss Benhima, deux entraves majeures peuvent décourager lentrée dun éventuel repreneur, notamment : assurer la mission de développement du transport aérien domestique qui présente un faible niveau de rentabilité et garantir la poursuite pérenne du transport des pèlerins avec des prix administrés. Reportés à plusieurs reprises, les principaux scénarii de la privatisation de la compagnie se profilent comme suit : une privatisation totale où lEtat délasserait la compagnie au profit dun opérateur international; une privatisation partielle de la RAM à travers son introduction en Bourse suite à une augmentation de capital avec un contrôle étatique qui resterait important ; un adossement à long terme à un opérateur étranger.