* Le chiffre d'affaires consolidé augmente de 13,2%. * La progression est due essentiellement à la hausse des cours des produits miniers, la poursuite du développement de la grande distribution, la forte croissance des activités de Optorg, le démarrage de Wana et la progression d Onapar. LONA a présenté dernièrement ses résultats consolidés au titre du premier semestre de l'année 2007. «Pour cette période, le holding a décidé d'adopter les normes internationales IFRS», a expliqué Saâd Bendidi PDG de l'ONA. Pour ce qui est des indicateurs, l'ONA a réalisé des chiffres satisfaisants, selon le management de l'entreprise, vu les conditions de conjoncture et l'effort d'investissement pour consolider la croissance du groupe. Durant le premier semestre de l'année 2007, son chiffre d'affaires consolidé a progressé de 13,2% pour s'établir à près de 15.245 MDH. Le résultat brut d'exploitation est resté quasi-stagnant. Il a reculé seulement de 1,2% pour s'établir à 1.404,2 MDH. Alors que le résultat courant consolidé a reculé de 38,9% à 568,3 MDH. Le résultat net consolidé a lui progressé de 22,6% à 910,8 MDH et le résultat net part du groupe s'est établi à 1.018,6 MDH, soit une hausse de 75,3%. Les capitaux propres consolidés sont restés quasi-stagnants à 15.736,2 MDH. Alors que les capitaux propres part du groupe ont enregistré un petit bond de 4% à 12.836,4 MDH. Les investissements nets consolidés arrêtés à 1.541,2 MDH ont progressé de 57,6%. En revanche, l'endettement net consolidé s'est apprécié de 12,5% pour se situer à 10.945,6 MDH. Commentant les résultats du groupe, Saâd Bendidi a souligné que «la progression du chiffre d'affaires consolidé est due essentiellement à la hausse des cours des produits miniers, à la poursuite du développement de la grande distribution, à la forte croissance des activités de Optorg, au démarrage de Wana et à la progression de Onapar». Par pôle d'activité, les mines affichent un chiffre d'affaires en hausse de 13,4% grâce à la hausse des cours (cobalt, or, argent, cuivre, plomb, zinc et nickel). Mais ce segment a été impacté par la baisse de la production des métaux de base de CMG, la baisse de la production de l'argent à SMI et par une parité Dollar/Dirham défavorable. Le résultat d'exploitation courant consolidé de ce pôle s'est apprécié de 16,7%, grâce notamment à la bonne performance opérationnelle des mines de CTT et AGM et à l'amélioration de la contribution de Manatrade qui bénéficie de la hausse du chiffre d'affaires du groupe Managem. Les mines ont par ailleurs une contribution au RNPG en hausse de 107%. Pour ce qui est du pôle agroalimentaire, il affiche une petite hausse de 3,3% de son chiffre d'affaires grâce à l'impact de l'harmonisation à la hausse des prix de vente du sucre et à l'augmentation des ventes des produits laitiers. Bendidi a cependant précisé que «l'évolution de ce pôle a été contrariée par la hausse généralisée du prix des matières premières agricoles (lait en poudre, beurre, huiles brutes, betteraves, anchois...). Par filiale, ce pôle a été impacté par les contre-performances de Lesieur (recul des ventes de l'huile d'olive et de l'huile brute de colza), de la Monégasque (rareté de l'anchois) et par la cession de CCO». Le résultat d'exploitation courant consolidé de ce pôle a évolué de 19,5% grâce aux bonnes performances opérationnelles de la Centrale laitière et au redressement de Cosumar et Marona. L'agroalimentaire affiche une hausse de 28,2% liée à la hausse du résultat des activités opérationnelles consolidées, limitée par la dégradation du résultat financier à cause de l'endettement net de Cosumar. Pour ce qui est du pôle grande distribution, son chiffre d'affaires a augmenté de 18%, porté par la poursuite du développement de la grande distribution et la forte croissance des activités de Optorg. Le RNPG de ce pôle affiche une hausse de 34%, reflétant l'amélioration du résultat consolidé des activités opérationnelles. Amélioration néanmoins contrariée par la baisse du résultat financier consolidé (hausse des charges d'intérêts pour financer l'augmentation du besoin en fonds de roulement des activités Tractafric). Les activités financières de l'ONA, en hausse de 14%, affichent une contribution au RNPG de 417 MDH liée surtout à la croissance de l'activité de la banque. Concernant le pôle relais de croissance, son chiffre d'affaires a progressé de 346 MDH en raison du déstockage des lots de villas de Amelkis. Ce pôle a connu une baisse de son résultat d'exploitation courant consolidé de 573 MDH. Cette régression est imputable à la perte dégagée par Wana (activité en démarrage, coût d'acquisition de la clientèle). Mais Bendidi reste optimiste pour ce pôle. Il a expliqué que «le service Bayn de mobilité restreinte enregistre à fin septembre, 1 million de clients. Il est prévu le lancement de la 3G en 2008. Notre business plan prévoit un retour à l'équilibre dès 2010». Au niveau du pôle holdings et autres, le groupe a enregistré une baisse du chiffre d'affaires de 5 MDH qui provient essentiellement de la non récurrence de la rémunération de gestion de Axa-ONA suite à la cession. Le résultat d'exploitation courant consolidé de ce pôle est resté quasi stable durant le premier semestre de l'année par rapport à la même période de 2006. Par contre, la plus-value réalisée sur la cession de la participation dans Axa-Ona a permis d'augmenter à 752 MDH le résultat des activités opérationnelles consolidé du pôle holdings et autres. Le RNPG de ce pôle affiche une amélioration de 536 MDH.