Accompagné d'une délégation de 17 personnes, El Houcine Louardi a visité 4 laboratoires pharmaceutiques représentatifs de l'AMIP. L'objectif de cette initiative est de fédérer tous les acteurs du secteur de la santé autour d'un même objectif. Oublier le passé et mettre la main dans la main pour aller de l'avant, telle est la devise de Louardi, ministre de la Santé pour redynamiser l'esprit de confiance entre les différents professionnels du secteur de la santé et mettre en application le contrat-programme. C'est dans ce cadre que le ministre, accompagné d'une délégation de 17 personnes, a effectué récemment une visite à 4 laboratoires pharmaceutiques représentatifs de l'Association marocaine de l'industrie pharmaceutique (AMIP), à savoir les laboratoires Pharma 5, Sothema, Cooper Pharma Maroc et Galenica. «Ces visites nous ont permis, d'une part, de constater les réalisations et les performances de ces laboratoires qui appliquent strictement les bonnes pratiques de fabrication édictées par l'Organisation mondiale de la santé, mais aussi de recueillir les doléances et les contraintes auxquelles font face aujourd'hui les industriels», précise le ministre. Un secteur clé du système de la santé, puisque la fabrication locale de médicaments couvre 65% des besoins nationaux et a réalisé en 2013 un chiffre d'affaires de 8,9 Mds de DH. L'objectif du ministère est d'augmenter la fabrication locale pour répondre aux besoins nationaux, booster la production et la consommation du médicament générique et aussi encourager les laboratoires à exporter davantage. «Nous sommes en phase d'étudier la révision de la fiscalité et la TVA pour accompagner et soutenir les industriels à l'export», lance El Houcine Louardi. Cette initiative a été fortement saluée par les professionnels du secteur qui voient en cette nouvelle approche un message clair de confiance entre les laboratoires pharmaceutiques et le ministère de tutelle. «Nous sommes fiers de recevoir le ministre de tutelle qui vient nous rassurer de la qualité et du niveau du secteur pharmaceutique marocain», reconnaît Ali Sedrati, président de l'AMIP. Et d'ajouter que l'enjeu aujourd'hui est de taille puisque cette nouvelle synergie permettra d'ouvrir un dialogue en vue d'aplanir tous les problèmes qui vont résulter de l'application des nouvelles procédures de baisse des prix du médicament afin de mettre en place les mesures adéquates visant à sécuriser le développement du secteur. A ce propos, le ministre a rassuré que l'application du décret de la baisse des prix du médicament ne signifie pas pour autant la fin du débat sur la question.