La croissance que connaît la ville de Casablanca a été bénéfique pour la filiale du groupe Suez Environnement. Portés par une forte demande émanant des industriels et le raccordement de nouveaux clients, les résultats de Lydec connaissent une amélioration qui dépasse les prévisions. A l'issue des résultats semestriels de 2013, Sogécapital Bourse recommandait à ses clients d'accumuler le titre Lydec dans les portefeuilles. Les analystes de ladite société de Bourse tablaient sur un chiffre d'affaires de 6,245 milliards de DH et un résultat net de 282,5 millions de DH à fin 2013. Le gestionnaire délégué n'a pas déçu. Au terme de l'exercice 2013, tiré par une hausse de consommation tous azimuts, Lydec affiche un chiffre d'affaires de 6,352 milliards de DH, en croissance de 5,4% par rapport à 2012, et un résultat net à 296 millions de DH, en hausse de 7,9% par rapport à 2012, bénéficiant notamment d'un résultat non courant exceptionnel positif de 49 millions de DH. Croissance sur tous les segments Dans le détail, le segment fluide a repris de plus belle, après un ralentissement au premier semestre 2013, pour s'inscrire en hausse annuelle de 2,5%, portant le chiffre d'affaires à 5,426 milliards de DH. Cette amélioration s'explique par une reprise de la demande industrielle et par le maintien de la croissance du nombre de clients. Le segment électricité a également connu une hausse des ventes de moyenne tension aux industriels d'une année à l'autre de 1,4%, ainsi que le raccordement de nouveaux clients. Les volumes basse tension ont, eux aussi, profité de la croissance du nombre de clients de 1,7%, hissant de facto les volumes de 1,9% comparativement à 2012. Le segment eau n'a pas failli non plus. Il a enregistré une progression des volumes de vente de 1,4%, en dépit de l'atténuation de la dynamique du segment particuliers par un recul des ventes d'eau aux industriels. Par ailleurs, l'électricité constitue l'essentiel des revenus en 2013, avec une part de 62% alors qu'elle n'a capté que 17% des investissements en 2013. En revanche, l'assainissement, qui s'est accaparé la part du lion des investissement en 2013 (63%), n'a généré que 5% des revenus, après l'eau 18% et d'autres recettes variées (15%). Au regard de ces réalisations, le rendement du réseau eau à fin décembre 2013 a progressé de 1 point par rapport à 2012, tandis que celui de l'électricité s'est maintenu au même niveau qu'en 2012. L'excédent brut d'exploitation ressort à 936 millions de DH, en progression de 8,5% par rapport à 2012, du fait notamment de l'évolution de la marge de distribution et de la maîtrise des charges d'exploitation. Le résultat d'exploitation, de son côté, est demeuré stable à 466 millions DH, compte tenu de l'augmentation des dotations allouées aux amortissements.