* La location longue durée tend à accroître les avantages de sa pratique par les entreprises. * «Analog», une association créée sous l'égide de la Confédération Nationale des Transports, compte innover dans cette démarche qui connaît une croissance importante. Créée en 2002, Analog est une association de loueurs de voitures longue durée qui veut aujourd'hui développer son activité dans un environnement plus sain. Une rencontre avec les acteurs majeurs du marché a été tenue en vue de préparer une réaction urgente de la part des différents intervenants, afin de permettre à la LLD de se développer dans un environnement qui assure un respect rigoureux de la déontologie par les adhérents. En effet, la LLD est de plus en plus appréciée comme outil moderne de gestion du parc automobile par les entreprises. Car outre les avantages financiers évidents, elle leur permet de se recentrer sur leur métier par l'externalisation de cette activité qu'elles confient à des professionnels. Il faut remarquer qu'outre la budgétisation précise des dépenses, la LLD permet au niveau national cette fois, de rajeunir le parc automobile et donc d'améliorer les conditions sécuritaires et environnementales de la circulation routière. Le marché marocain de la LLD, encore considéré comme jeune, est déjà très prometteur ; porté par l'intérêt de la clientèle pour cette forme de financement de la gestion de son moyen de transport. Les chiffres indiquent d'un autre point de vue que 62% des véhicules utilitaires et 75% des voitures particulières avaient plus de 10 ans d'âge ; alors que le parc automobile professionnel représente 9% du parc global. Il est de surcroît concentré à Casablanca et dans une moindre mesure à Rabat et Agadir. La location longue durée veut aussi tirer profit du démantèlement douanier pour élargir l'éventail de son offre. Il faut signaler aussi que le client marocain a ses préférences en matière de voitures. Des préférences qui cadrent assez bien avec la configuration du parc des sociétés LLD. Une seule difficulté reste cependant à relever. Celle d'avoir a priori une cotation du véhicule d'occasion, en raison de l'absence d'un argus reconnu de tous, qui permettrait de définir d'avance la valeur résiduelle du véhicule. Pourtant, la détermination de cette valeur résiduelle demeure cruciale pour le loueur, car elle conditionne le profit éventuel qu'il devra tirer. Une étude sectorielle réalisée par «Analog» révèle aussi que les cadres réglementaire, concurrentiel et déontologique présentent des contraintes majeures pour l'avenir du secteur. A l'origine de ces contraintes, l'amalgame qui persiste entre location courte durée et location longue durée et une gestion uniforme des deux activités fondamentalement distinctes. D'où l'urgence d'un traitement spécifique de la LLD pour permettre à cette activité de se développer de façon harmonieuse.