En plein développement au Maroc, l'enseignement britannique s'est adapté au confinement grâce à ses outils technologiques. Les EdTech - technologies de l'éducation - britanniques sont d'ailleurs parmi les plus développées au monde. Deux points abordés ce jeudi 23 juillet lors d'un webinaire de la Chambre de commerce britannique intitulé «La digitalisation du système éducatif : La solution pour atteindre les standards internationaux». Dressant une coopération stratégique Maroc-Royaume-Uni en plein développement depuis 2017, le nouveau consul général britannique à Rabat, Daniel Katte, a mis en avant l'apport du système british durant la période de confinement. Des offres EdTech gratuites ont été mises en place pour aider les écoles et universités marocaines à poursuivre leur année scolaire. Autre élément marquant : la bibliothèque numérique du British Council a été consultée par plus de 3.500 Marocains. De son côté, Vipul Bhargava, spécialiste des écoles internationales et des technologies de l'éducation au DIT (ministère du Commerce britannique), a rappelé que le Royaume-Uni est le pays européen qui dépense le plus dans les EdTech. Plus de 900 millions de livres sterling chaque année en technologie de l'éducation. En 2019, le gouvernement britannique a d'ailleurs mis en place une stratégie de technologie de l'éducation, qui encourage les principales entreprises technologiques à travailler avec les écoles et les collèges pour améliorer les résultats des étudiants, réduire la charge de travail des enseignants et développer les investissements dans Hubs EdTech dans diverses écoles sélectionnées au Royaume-Uni. A l'heure actuelle, 10 des 20 entreprises EdTech européennes parmi les plus dynamiques d'Europe sont Britanniques. Pour Katte, il est incontestable que «le Royaume-Uni peut beaucoup apporter au Maroc». Preuve en est la British International School of Casablanca (BISC). Inauguré en 2017, l'établissement qui enseigne le prestigieux curriculum éducatif Cambridge avait déployé des outils digitaux dès son installation. «Cela a facilité notre gestion de crise de la pandémie avec une reprise rapide des cours», a déclaré Mounia Hammouda, Directrice générale adjointe de la BISC. «Nous avons même pu lancer des cours en ligne pour des enfants de 3 ans». Les outils digitaux de l'établissement britannique se sont perfectionnés ces dernières semaines. Le digital permet une meilleure productivité et dessine une nouvelle école plus proche de ses élèves. En la matière, le système éducatif britannique est l'un des plus développés.