Bissau, 29/11/2019 (MAP) - Le président sortant de la Guinée-Bissau, José Mario Vaz, a reconnu sa défaite, à l'issue du premier tour du scrutin présidentiel de dimanche dernier, selon des médias locaux. "Je reste fidèle aux idéaux de paix, de démocratie et de liberté qui m'ont toujours guidé et j'accepte tous les résultats publiés par l'organe de gestion électorale, la Commission nationale électorale (CNE)", a déclaré M. Vaz, jeudi lors d'une conférence de presse au niveau de son siège de campagne. M. Vaz a également souligné qu'en dépit "des irrégularités" qu'il a dénoncées lors du scrutin, il est prêt à passer "fièrement" le témoin à son successeur, après un mandat de cinq ans (2014, à juin 2019). "En transférant l'écharpe présidentielle à mon successeur, un fait sans précédent en Guinée-Bissau, je le ferai avec fierté, car ce sera une étape importante dans la démocratie en Guinée-Bissau", a-t-il souligné, ajoutant que "ma conscience est tranquille, en paix, parce que je n'ai pas tué, je n'ai pas volé, je n'ai pas menti, je n'ai pas torturé, je n'ai pas violé les droits et j'ai rempli mon devoir de président de la République". José Mario Vaz est arrivé quatrième à l'issue du premier tour de la présidentielle avec 12,41 % des voix. Selon les résultats provisoires de la CNE, M. Vaz est largement devancé par les deux protagonistes du second tour : Domingos Simoes Pereira, le candidat du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), arrivé en tête avec 40,13% des voix, et Umaro Sissoco Embalo, le candidat du Mouvement pour l'alternance démocratique (Madem-G15), crédité de 27,65% des suffrages. Le deuxième tour de l'élection présidentielle en Guinée-Bissau se tiendra selon la loi électorale en vigueur le 29 décembre prochain. Il opposera ainsi Domingos Simoes Pereira à M Sissoco Embalo.