L'arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance de l'économie nationale, se situant à 2,5% au deuxième trimestre 2019 au lieu de 2,6% durant le même trimestre de l'année précédente. Cette croissance a été tirée par la consommation finale et l'investissement dans le contexte d'une baisse d'inflation et du besoin de financement de l'économie nationale en amélioration, indique le HCP dans sa dernière note d'information relative à la situation de l'économie nationale au deuxième trimestre 2019. La valeur ajoutée du secteur primaire en volume, corrigée des variations saisonnières, a enregistré une baisse de 2,2% en volume au cours du deuxième trimestre de l'année 2019, au lieu d'une hausse de 2,8% réalisée durant la même période en 2018. Cette évolution s'explique par la baisse de 2,8% de l'activité de l'agriculture au lieu d'une hausse de 4,5% une année auparavant et par une augmentation de celle de la pêche de 5,1% au lieu d'une baisse de 16,3%. La valeur ajoutée du secteur secondaire, en revanche, a réalisé une augmentation de 3,6% au lieu de 2% durant le deuxième trimestre de l'année précédente. La valeur ajoutée du secteur tertiaire, de son côté, a marqué une augmentation de 3% au lieu de 2,6% le même trimestre de l'année 2018. Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu, ainsi, une hausse de 3,3% au lieu de 2,1% le deuxième trimestre de l'année 2018. Dans ces conditions, avec le net ralentissement de l'accroissement des impôts sur les produits nets des subventions à 2,5% au lieu de 4,3%, le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s'est accru de 2,5% durant le deuxième trimestre 2019 au lieu de 2,6% une année auparavant.
Une croissance freinée par les échanges extérieurs La demande intérieure a affiché un taux d'accroissement de 3,1% durant le deuxième trimestre de l'année 2019 au lieu de 2,4% durant la même période de l'année précédente, contribuant ainsi pour 3,4 points à la croissance économique nationale au lieu de 2,6 points une année auparavant. Dans ce cadre, les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 3,7% au lieu de 3,1%, contribuant pour 2,1 points à la croissance au lieu de 1,8 point. De même, la consommation finale des administrations publiques a connu une augmentation de 3,3% au lieu de 0,4% au deuxième trimestre de l'année précédente, avec une contribution à la croissance de 0,6 point au lieu de 0,1 point. De son côté, la formation brute de capital fixe a enregistré une hausse de 3,6% au deuxième trimestre 2019 au lieu de 0,6% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de un point au lieu de 0,2 point, durant le même trimestre de l'année précédente. Les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative à la croissance, se situant à (-0,9) point au lieu de (0,04) point le même trimestre de l'année précédente. Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 3,6% durant le deuxième trimestre 2019 au lieu de 8,3%, avec une contribution à la croissance de 1,4 point au lieu de 3 points. Les importations, de leur côté, ont connu un accroissement de 4,7% au lieu de 6,4%, avec une contribution négative de (-2,3) point au lieu de (-3) points une année passée.