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Immobilier
Publié dans Finances news le 05 - 05 - 2005

Le prix du mètre carré à Casablanca n'a cessé d'augmenter. Les raisons invoquées tiennent essentiellement à la rareté des terrains, la spéculation... Toutefois, une nouvelle étude est en cours. Principal objectif : mettre en place un nouveau schéma-directeur de la ville.
À l'instar des grandes métropoles, Casablanca a connu au fil des ans une expansion urbaine sans précédent. La forte croissance urbaine des ménages s'est accompagnée automatiquement d’une forte demande en matière de logement. Les répercussions directes sur le prix de l'immobilier sont tangibles.
En effet, force est de constater qu'au cours de ces trois dernières années, la tendance des prix plafonds du terrain dans les zones «économiques» et «immeubles» est en perpétuelle hausse. Toutefois, le prix du mètre carré habitable varie d’une zone à une autre au sein de la métropole économique.
Le phénomène est d’ailleurs commun à toutes les grandes villes du Royaume. Cette variation des prix de terrains dans les grandes villes s'est élargie et demeure très forte pour les terrains destinés à la construction des immeubles. Toutefois, elle est nettement moins prononcée pour les terrains destinés aux logements économiques. Les écarts de prix varient également suivant le secteur (privé ou public).
Selon les promoteurs immobiliers, il existe une forte corrélation entre le prix de l'immobilier et celui du foncier. Mais, ils considèrent que lorsque le prix du terrain augmente, les répercussions sur celui des immeubles n’atteignent pas la même ampleur. Toujours est-il que lorsqu'il arrive que, pour des considérations liées à la conjoncture économique générale, les propriétaires fonciers hésitent à se conformer à la loi de l’offre et de la demande, les acteurs du marché préfèrent adopter une attitude patrimoniale à long terme et attendre une hypothétique hausse de l'immobilier plutôt que de tenir compte de la baisse.
Rare vs cher
La rareté des terrains trouve son origine dans le gel des terrains disponibles et les signes d'essoufflement qui ont caractérisé le marché du foncier au cours de ces dernières années. La promotion privée ne prend pas le relais et hésite à intervenir massivement dans ce domaine. Cette non-disponibilité des terrains est devenue un vrai cauchemar dans la ville de Casablanca.
Dans le quartier des Hôpitaux, le mètre carré se vend entre 12 000 et 13 000 DH contre 6 000 à la fin des années 90. Au quartier Racine, le phénomène s’est amplifié et les prix ont grimpé de 9 000 pour atteindre
20 000 DH environ.
Cette hausse des prix n'est pas limitée aux quartiers huppés de Casablanca. Le même constat peut être relevé concernant les terrains destinés aux immeubles de moyenne gamme et au logement social. Ainsi, au quartier Belvédère, il faut aujourd'hui débourser 7 000 DH pour un m2 de terrain qui n'en valait que 5 000 il y a trois ans. Enfin, à Sidi Moumen, les terrains qui étaient commercialisés à 350 DH pour les complexes de logements sociaux sont proposés actuellement à un prix entre 800 et 1 000 DH.
La spéculation sur les terrains comme moyen de placement a connu également un grand essor.
Cette situation a été amplifiée par le marasme de la Bourse de Casablanca. Par ailleurs et d’après des promoteurs immobiliers, un autre élément explicatif tient, paradoxalement, au bon comportement du secteur de l'immobilier qui attire de plus en plus d'investisseurs au regard des risques minimes qu’il représente.
Cette nouvelle donne complique davantage le métier de la promotion immobilière et impose aux professionnels un effort continu d'adaptation. Certains d'entre eux prétendent qu'ils ne parviennent pas à répercuter automatiquement l'augmentation des prix des terrains sur celui du logement, d'autant plus que l'offre devient pléthorique. Autrement dit, ils sont obligés de réduire leurs marges bénéficiaires.
Du côté de l'Agence urbaine, on est conscient du problème. Dans la majorité des cas, les terrains convoités appartiennent à des particuliers qui sont libres de refuser la cession de leurs villas se trouvant désormais dans un quartier «immeubles».
Compte tenu de cette situation, l'offre du foncier à Casablanca sera problématique à très court terme. Le reclassement de certains quartiers de zones villas en zones immeubles devrait en effet attendre les conclusions de la nouvelle étude qui s'attellera à proposer un nouveau schéma-directeur de la ville.
La transformation des anciennes zones industrielles en quartiers d'habitation ne revêt plus d’intérêt. Cette idée n'est plus d'actualité, car le souci présent est de maintenir un certain équilibre entre le logement et l'activité économique.
Par ailleurs, on constate que certains quartiers sont encore sous-utilisés, notamment Californie, Moulay Rachid, le sud de Sidi Othman et Hay Hassani
La conjugaison de l'ensemble de ces éléments pèse lourdement sur la promotion immobilière et exhorte les promoteurs immobiliers à un effort continu d'adaptation parce qu'il y va de l'intérêt économique et social de la métropole et, ipso faco, du Maroc.


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