[certification]En temps de crise, la certification peut être une réponse efficace pour fidéliser les clients et conquérir de nouveaux marchés. Elle n'est que la première étape d'un cycle de transformation dans la vie d'une entreprise privée ou d'une administration publique. Les 2èmes Assises de la certification ont récompensé l'ONDA, la société Agro Food et l'Association AFAK, avec un hommage posthume à son fondateur feu A. Harrouchi. Jeudi dernier, se tenaient les 2ème Assises de la Certification sous le thème «La certification : un levier incontournable dans un contexte de crise». Véritable rendez-vous d'échanges et de débats autour de sujets susceptibles d'intéresser tout manager en quête d'informations pour renforcer la performance de ses projets, ces assises ont été inaugurées par Abdelaâdim Guerrouj, ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la Modernisation de l'Administration, en présence de Mounia Boucetta, secrétaire générale au ministère de l'Industrie. Le choix du thème de cette deuxième édition n'est pas fortuit, puisque la certification, dans un contexte de crise économique, contribue fortement pour une entreprise à rassurer, fidéliser sa clientèle, et développer une relation mutuellement bénéfique avec ses fournisseurs... La rencontre avait pour objectif de proposer des solutions aux décideurs désirant s'armer et se préparer au mieux à la sortie de crise, notamment lorsqu'ils sont exposés et que leurs activités dépendent des relations économiques internationales. Dans ce sillage, Mohamed Lakhlifi, président de la Fédération des Technologies de l'Information, des Télécommunications et de l'Offshoring (APEBI), a fait une analyse pertinente des finalités de la certification. Il a rappelé que la certification en elle-même n'est pas un objectif final. Elle n'est que la première étape d'une série d'enjeux, aussi bien pour l'entreprise privée que pour le secteur public. La certification est d'abord un gage de sécurité et de qualité des produits et aussi des services envers les usagers, pour ce qui est du secteur public. De ce fait, elle constitue un ticket d'entrée pour répondre à des appels d'offres et conquérir des marchés publics pour les entreprises. Le deuxième enjeu, en particulier pour les entreprises qui travaillent à l'export ou dans l'offshoring, est qu'elle constitue un avantage concurrentiel dans les affaires. Mohamed Lakhlifi a d'ailleurs souligné qu'elle peut être un atout de taille pour contourner certaines mesures de protectionnisme des marchés récepteurs. En effet, une entreprise est confrontée à des barrières non tarifaires, liées notamment à la qualité ou à des normes sanitaires; la certification permet de lever ce boulet. Puis intervient l'un des enjeux majeurs de la qualité qui est la somme des enjeux précédents, à savoir la performance. Il s'agit ainsi d'un triptyque (qualité, sécurité, performance) dont la certification n'est en réalité que l'origine de toute transformation dans la vie d'une entreprise ou d'une administration publique. «Il s'agit d'un cercle vertueux pour atteindre ce triptyque et, de ce fait, la certification constitue un enjeu majeur pour les PME et les PMI qui constituent une large partie du tissu économique national», conclut M. Lakhlifi. Il y a lieu de souligner que ces Assises s'adressent également au secteur public, plus que jamais concerné par la qualité des services dispensés aux citoyens. Un riche programme a été animé par des experts, consultants, institutionnels et chefs d'entreprises pour mieux sensibiliser à la certification qui peut constituer une réponse à la crise, en détaillant les outils, les orientations, les normes et les référentiels les plus pertinents. Des success stories de nouveaux champions de l'économie nationale ont également pris part à cette rencontre pour partager leurs expériences dans la conquête de nouveaux marchés hors de nosfrontières, rendue possible grâce une bonne gouvernance et à une certification réussie. Ces deuxièmes Assises se sont clôturées par une cérémonie de remise de Trophées, organisée pour la première fois par l'ACM, rendant hommage à trois entités : publique, privée et ONG. Ont été récompensées : l'ONDA, la société Agro Food et l'Association AFAK avec un hommage posthume à son fondateur feu A. Harrouchi. Ces acteurs ayant chacun contribué, à différents niveaux, à une approche qualité en terme de sensibilisation et d'actions exemplaires.