Dans un contexte difficile, Cosumar assure son rôle d'approvisionnement du marché local. Les perspectives s'annoncent difficiles à cause de la séchresse. En 2012, Cosumar mobilisera une enveloppe d'investissement d'environ 500 MDH. Le Conseil d'Administration de Cosumar, réuni le jeudi 15 mars 2012 sous la présidence de Mohammed Fikrat, a arrêté les comptes sociaux et consolidés relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2011. Pionnier national de l'agrégation agricole, la société entretient une relation de partenariat avec près de 80.000 agriculteurs et leurs familles dans les régions de Doukkala, Gharb, Loukkos, Tadla et Moulouya. Depuis 2005, le sucrier marocain a engagé près de 5 Mds de DH d'investissements tant pour la mise à niveau des sucreries que pour l'important programme d'extension des capacités de raffinage. La campagne agricole 2010-2011 avait démarré dans des conditions favorables aussi bien en pluviométrie qu'en réserves hydriques, permettant la réalisation d'un bon programme de semis de betterave et de plantations de canne. Cependant, le démarrage de l'extraction a coïncidé avec de fortes précipitations, suivies d'une hausse anormale des températures, ce qui a entraîné la baisse significative de la qualité de la betterave sur les régions de Doukkala et du Gharb/Loukkos. Malgré le retrait de la production sucrière locale lié à la faible qualité des plantes sur certains périmètres, Cosumar a réussi à assurer l'approvisionnement régulier du marché national. Du côté des résultats, le chiffre d'affaires consolidé atteint 6.061 MDH, en hausse de 4,3% par rapport à l'exercice précédent. «Le Résultat Net part du Groupe s'établit à 622 MDH au terme de l'exercice 2011, en progression de 7,7% par rapport à l'exercice précédent, et ce grâce à la flexibilité du modèle économique de la société et aux gains de productivité réalisés sur l'exercice», apprend-on dans le communiqué publié récemment par Cosumar. En outre, le Conseil a décidé de proposer à l'Assemblée Générale Ordinaire la distribution d'un dividende de 100 dirhams par action. Les perspectives s'annoncent difficiles : les conditions climatiques défavorables qui caractérisent la campagne agricole en cours, en particulier le gel et la sécheresse, sont de nature à affecter la production sucrière locale. Cependant, Cosumar, grâce à son modèle économique résilient, veillera à couvrir les besoins du marché national en sucre, tout en poursuivant l'amélioration de ses performances industrielles et financières. A cette fin, la société mobilisera une enveloppe d'investissement d'environ 500 millions de dirhams sur l'exercice 2012.