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Homme de l'année 2011 : «Nous regrettons tous l'âge d'or de la chanson marocaine qui nous a bercés depuis l'indépendance»
Publié dans Finances news le 16 - 12 - 2011

■ La nomination de l'artiste marocain «Man of the year» (Homme de l'Année 2011) par le IBC (International Biographical Centre) de Cambridge, Angleterre, vient couronner un parcours impressionnant dédié à l'art et à la promotion de la culture marocaine.
■ Témoignage de Hassan Megri, auteur, compositeur, interprète, artiste peintre et chercheur assidu dans la calligraphie iconographique persane sur sa dernière nomination.
✔ Finances News Hebdo : En tant que président fondateur du CNM, parlez-nous du rôle de ce Comité musical ainsi que de ses activités ?
✔ Hassan Megri : Le Comité National de la Musique du Maroc a été créé sur les conseils et l'initiative du CIM (Conseil International de la Musique- Maison de l'UNESCO - Paris) et son adhésion officielle au CIM a eu lieu lors de la 29ème Assemblée Générale de Tokyo (du 28 septembre au 1er octobre 2001).
De ce fait, le CNM doit regrouper autant d'acteurs de la vie musicale de notre pays, selon les directives du CIM, comme il doit organiser des projets conjoints (festivals nationaux et internationaux, consécrations et hommages, colloques, forums, publications, promotions musicales, etc.), discuter de la politique musicale du pays, s'efforcer d'améliorer le statut de la musique et enfin participer à l'instauration de la culture musicale au niveau de l'enseignement et l'éducation nationale.
Par ailleurs, le CNM du Maroc est le seul organisme à même de représenter son pays au sein du Conseil International de la Musique (Paris) et d'assister au Forum Mondial de la Musique ainsi qu'à son Assemblée Générale pour participer à ses nouvelles orientations et sa politique de mondialisation.
S'agissant de ses activités majeures, le CNM a effectué de nombreux partenariats pour accomplir ses projets musicaux, ses galas et ses consécrations de haute gamme avec des organismes importants tels le Théâtre National Mohammed V, le «Festival Mawazine, Rythmes du monde», le Festival National des Arts Populaires de Marrakech, le Festival «Voix de Femmes» de Tétouan, la Wilaya de Rabat et puis le Conseil Municipal de la Ville de Rabat .
Parmi ses principaux projets déjà réalisés et parrainés par le C IM de l'UNESCO , je citerai la création du Prix «Rabab d'Or» décerné aux stars du Monde arabe, le Prix du «Ziryab des Virtuoses», créé pour consacrer les plus grands concertistes de la planète, le Prix du «Farabi» octroyé aux leaders de la musique antique, le prix de la «Fibule d'Or» en hommage à la musique amazighe, le Prix Megri pour les Créateurs de la World Music Arab, la médaille d'Or du Mérite , sans oublier pour autant l'instauration du Festival Artistico Culturel «Eté des Oudayas».
Je soulignerai que la création de ces prix, avec une vision internationale, place le Maroc au rang des pays promoteurs de la musique universelle dans le but d'instaurer un dialogue de paix, de reconnaissance, de tolérance et de respect entre les nations et les peuples de la planète.
J'ajouterai que toutes les prestations et actions artistico-culturelles du CNM ( à l'occasion de la Journée Nationale de la Musique du Maroc et de la Journée Internationale de la Musique du CIM) sont autant de matières d'exploitation pour la presse écrite et audio-visuelle, comme elles sont aussi une véritable source de productivité et d'enrichissement pour les festivals, les télévisions nationales et internationales (au niveau des spectacles, émissions, reportages, actualités), pour les artistes en question, et enfin pour le grand public assoiffé d'activités événementielles de qualité.
✔ F. N. H. : Vous venez d'être nominé «Man of the year» (Homme de l'Année 2011) par le IBC (International Biographical Centre) de Cambridge, Angleterre . Que représente pour vous cette nomination ?
✔ H. M. : De la joie, du bonheur et surtout énormément de satisfaction tout en pensant qu'il y a une justice quelque part dans le monde où nous sommes censés être égaux, sans discrimination raciale ou ethnique. C'est dire que nous vivons à ciel ouvert sous le regard des hommes de lettres, de l'art et des sciences, qui reconnaissent les hommes de valeur et de mérite.
✔ F. N. H. : Quels sont les critères qui ont prévalu pour votre nomination ?
✔ H. M. : Je n'en ai pas la moindre idée ! Mais pour certaines personnes qui ont suivi mon évolution et mon épanouissement spirituel et intellectuel, je suis devenu un artiste légendaire et une sorte d'icône du monde de l'art et de la culture ayant atteint des performances insolites et rarissimes dans le domaine de la réflexion et de la créativité. Il y a même ceux qui me voient en tant que visionnaire ayant devancé son temps, bien que je ne suis pas de leur avis du fait que le temps lui-même n'est que relatif. Mais pour revenir à votre question délicate, je pense que cette consécration est légitime à plus d'un titre, sachant qu'elle a été d'autant plus rehaussée par ma nomination, pour la même année, en tant que vice-président du «World Congress of Arts-Sciences and Communications 2011» sous les auspices de IBC England, représentant ainsi l'Afrique dans ce Forum à l'échelle mondiale. Par ailleurs, je suis le créateur incontesté du :
• World Music Arab et du Mouvement Musical Megri
• Rénovateur de la calligraphie iconographique persane,
• Président fondateur du Comité National de la Musique (Membre du Conseil International de la Musique /Maison de l'UNESCO de Paris),
• Initiateur et président du Festival artistico-culturel «Eté des Oudayas». -Médaille d'Or de l'Académie des «Arts-Sciences-Lettres» de Paris (2007)
• «Gold Medal of Freedom» (USA-2009)
• «Gold Medal-Morocco» (ABI-USA-2010»,
• «International Peace Prize» (United Cultural Convention-USA-2011). décoré par «The noble Order of International Ambassadors •2011» (American Biographical Institute-USA).
Je pense donc que ce palmarès a de toute évidence motivé cette nomination de «Man of the Year» 2011.
✔ F. N. H. : Vous êtes le président fondateur du nouveau Festival «Eté des Oudayas» ; dans quel but ce festival a-t-il été créé ?
✔ H. M. : Naturellement, c'est dans le but de valoriser le site historico-touristique de la Kasbah des Oudayas (futur Patrimoine Universel de l'UNESCO selon le souhait de sa Majesté le Roi
Mohammed VI ) et surtout de créer une animation purement artistique et culturelle pour la capitale Rabat et sa consœur Salé , que ce Festival «Eté des Oudayas» est né en partenariat avec la wilaya de Rabat , le soutien du Conseil Municipal de la ville de Rabat et le ministère de la Culture. Ce coup de cœur fera la joie des touristes nationaux et étrangers qui rendent visite à ce lieu idyllique chargé d'histoire devenu cosmopolite dans la saison estivale. Mais c'est aussi dans le but de faire découvrir à notre public d'autres cultures musicales venant d'Asie, d'Orient, d'Afrique ou d'Occident et de permettre à nos artistes de réaliser des prestations de haute gamme dans un festival qui se veut international dans ses prochaines éditions .
✔ F. N. H. : Quel regard portez-vous sur l'évolution de la musique au Maroc ?
✔ H. M. : Il est clair que nous regrettons tous l'âge d'or de la chanson marocaine qui nous a bercés depuis l'indépendance. Encore faut-il préserver et sauvegarder ce patrimoine contemporain qui entre actuellement dans le domaine du classique comme l'a été le destin de la musique andalouse, du Gharnati d'Oujda , du Malhoune ou de la Ayta entre autres styles et couleurs musicales de notre pays le Maroc .
En revanche, nous ne pouvons pas échapper aux réalités qui nous entourent, comme le Tsunami et la phobie de la mondialisation qui étouffe en quelque sorte les minorités musicales. Or, au-delà de ce phénomène du siècle, il ne faut pas non plus oublier la concurrence internationale avec cette vision flagrante de «deux poids, deux mesures».
Face à cette situation il nous faut réagir immédiatement et engager de grands moyens financiers, éducatifs, et opter pour une infrastructure artistique et culturelle , solide et durable avec des objectifs ciblés et bien déterminés. Il est encore temps de nous remettre sur les rails. Donnons la chance et surtout «l'égalité des chances» à nos artistes et aux nouveaux challengers qui rêvent d'atteindre la célébrité et l'universalité à l'instar de ceux qui ont fait la fierté du Maroc en marquant en lettres d'or l'histoire de notre patrimoine artistique et culturel, avec courage et témérité .
Certes, un vent de bon augure souffle actuellement au Maroc : il suffit de garder le cap et faire les bons choix pour les meilleures options, dans la transparence et la reconnaissance de nos ressources de créativité toutes disciplines confondues. Car, d'autres horizons sont à la portée de nos yeux comme les musiques de films courts et longs métrages, l'illustration musicale des documentaires, les spots publicitaires …etc…autant de veines musicales à exploiter artistiquement , techniquement et scientifiquement . Ne sommes-nous pas à l'ère des ordinateurs et des technologies de pointe ?
✔ F. N. H. : Vous avez un parcours très riche et passionnant à la fois ! Alors quels sont les rêves que vous n'avez pas encore atteints ?
✔ H. M. : Je ne dirai pas des rêves mais plutôt des buts que seules l'ambition forte et les circonstances adéquates peuvent permettre leur réalisation dans le temps et l'espace. Ainsi, je pense à ce livre d'auteur que je suis sur le point de terminer dans lequel je raconte à cœur ouvert mes récits de voyages à travers les pays arabes, l'Asie mineure, les Indes, Katmandu ( Népal et l'Himalaya ), le bassin méditerranéen via Paris et les Iles Baléares puis mes rencontres avec des personnalités historiques, légendaires ou mythiques tels le Roi Hassan II , Abdelhalim Hafed , Charles Aznavour, Abdessalam Amer, Omar el Hariri, Abdelwahab Doukkali, Abdelwahab Agoumi…
En vérité, c'est toute mon histoire que je révèle en relatant ma grande aventure musicale et plastique ayant abouti à la création de la World Music Arab , la rénovation de la calligraphie iconographique persane et l'instauration du surréalisme dans le Monde arabe...
Je pense à ce scénario d'un long métrage intitulé «Le Hazar des Oudayas» (ou l'oiseau de Paradis) que j'ai écrit il y a quelques décennies mais qui ne trouve pas encore sa chance de se cristalliser en images, son et musique … Comme je pense aussi à cet ouvrage musical qui devrait voir le jour afin de mémoriser les succès et les œuvres immortelles des Megri (textes et partitions, photos légendes , historique ) …
✔ F. N. H. : Quels sont vos projets f ?
✔ H. M. : Ouvrir des portes et offrir, Inchallah des opportunités à la nouvelle génération de jeunes créateurs dans l'univers de la musique, en particulier pour mon fils Nasr Mégri, le nouveau challenger de la World Music Arab et l'héritier du flambeau du mouvement musical Mégri . ■
Propos recueillis par L. Boumahrou


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