La Cour des comptes a notamment souligné la vétusté des trains électriques dont l'âge de 47% d'entre eux dépasse 38 ans. Le rapport 2015 de la Cour des comptes n'aura pas été tendre avec L'office national des chemins de fer (ONCF). Outre la dégradation du résultat consolidé de l'entreprise publique, les magistrats de la Cour ont relevé plusieurs insuffisances au niveau de la gestion des infrastructures et de la circulation : «Non généralisation de la gestion informatisée de l'infrastructure, planification manuelle de la maintenance, faible utilisation de certains engins de maintenance, prise en charge tardive de la maintenance des ouvrages d'art, retard des trains à cause d'incidents liés aux composantes de l'infrastructure, etc.» La Cour des comptes rapporte aussi des carences dans la gestion des embranchements, et des quais de gare ne facilitant pas l'accès des voyageurs aux trains. Concernant le matériel roulant, le verdict des magistrats est sans appel : «le parc est hétérogène et en grande partie ancien». Par ailleurs, une part significative du programme annuel de maintenance n'est pas exécutée, tandis que les visites et révisions sont faites au-delà des limites fixées par les normes de maintenance. Enfin de nombreux trains circulent avec des restrictions temporaires. La Cour des comptes a notamment souligné la vétusté des trains électriques dont l'âge de 47% d'entre eux dépasse 38 ans. La Cour a également pointé le retard des trains, enregistrant 186.000 minutes de retard. D'autres dysfonctionnements ont été constatés sur la cession du matériel réformé. Selon la CC, ces cessions se font de manière directe, sans recours à un appel à concurrence.