* 51% des industriels ont estimé bon le climat général des affaires durant le troisième trimestre 2007. * La hausse des coûts des matières premières a handicapé la productivité des entreprises. Malgré les divergences de points de vue des industriels à propos de la performance du secteur industriel pendant le troisième trimestre, une partie importante des professionnels du secteur considère que le climat des affaires est favorable. Selon lenquête réalisée par Bank Al-Maghrib (BAM) concernant la conjoncture du troisième trimestre, «51% des industriels ont estimé bon le climat général des affaires durant le troisième trimestre 2007, 43% lont jugé moyen et 6% lont considéré médiocre, soit un solde dopinion de 45%». Ce jugement a été partagé par les opérateurs de lensemble des secteurs, notamment les industries de la chimie et de la parachimie, les industries mécaniques et métallurgiques et les industries du textile et du cuir. Les résultats de lenquête révèlent en outre que 19% des entreprises ont estimé que lapprovisionnement a été facile durant le troisième trimestre 2007 contre seulement 1% qui a éprouvé des difficultés dapprovisionnement. Soit un solde dopinion de 18%, en amélioration de 29 points dun trimestre à lautre. Lamélioration des conditions dapprovisionnement a concerné tous les secteurs dactivité, toutefois à des degrés divers. Toujours concernant les conditions de production, lenquête affirme que lorientation à la hausse de leffectif employé sest poursuivie au niveau de la quasi-totalité des entreprises du secteur. Lenquête note ainsi que 97% des entreprises ont qualifié le climat social de calme au cours des trois derniers mois. Alourdissement des coûts de la production Toutefois, «le coût unitaire de production a augmenté au cours du troisième trimestre 2007, et ce dans lensemble des secteurs». Lenquête donne plusieurs explications, dont les principales sont lappréciation de lEuro, le manque de certaines matières premières et lalourdissement du poids des frais portuaires. À cet effet, les coûts des matières premières, autres que lénergie, ont augmenté au cours du trimestre précédent avec un solde dopinion de 42%, suivis par les coûts énergétiques et salariaux qui ont été inscrits en hausse avec des soldes dopinion de 22% et 13% respectivement. Sagissant des entraves au développement de la production, les chefs dentreprise les définissent comme suit : linsuffisance de la demande, laccentuation de la concurrence, laugmentation du coût des intrants. Pour le dernier volet de lenquête concernant la structure du financement des investissements envisagés à court terme, létude note que lautofinancement vient en première place avec 56% du montant investi, suivi du crédit bancaire avec 33% et du crédit-bail avec 9%.