Et voilà un politicien, financier, économiste, connu par beaucoup de Marocains et reconnu émérite par la qualité du travail qu'il a fourni en tant que ministre du Tourisme dans le gouvernement de Driss Jettou. Il s'agit bien évidemment d'Adil Douiri, invité de Finances News Hebdo pour décliner le programme de son parti. J'ai nommé l'Istiqlal. Dans ce débat, dont l'intégralité sera publiée dans notre édition du 17 novembre, un élément a rejailli avec force : la solidarité nationale sera l'un des points forts du programme du parti de l'Istiqlal pour ces législatives. Il s'agira, clairement, de prendre un peu de chez les plus riches pour le distribuer aux plus démunis. Le principe de solidarité n'est pas nouveau dans la société marocaine, me direz-vous. Mais, pour le PI, il s'agit de l'inscrire dans un cadre beaucoup plus formel. Comment ? A travers un fonds de solidarité qui sera alimenté par trois principaux mécanismes : • la contribution des très hauts revenus (fourchette à déterminer) à travers une petite taxe; • la taxe sur la consommation des produits de luxe; • la taxe sur la revente des terrains nus. A côté de la redistribution des richesses, il s'agira, entre autres, de prendre en compte la nouvelle Constitution en tant qu'élément accélérateur de la croissance économique. Une croissance que le PI ambitionne de porter à 5% en moyenne sur les 5 prochaines années, avec à la clé la création de 170.000 emplois en moyenne sur la période. Cependant, si le programme du PI, tel que présenté par Adil Douiri, est pertinent, encore faut-il que le parti remporte les élections afin de pouvoir le déployer concrètement. Les électeurs apprécieront. Autant qu'ils le feront avec les programmes déployés par les autres formations politiques. ■