* Des performances conformes aux objectifs. * La banque présente le meilleur coefficient d'exploitation du secteur. BMCI a publié ses résultats au titre de l'exercice 2006. La filiale de BNP Paribas a dégagé un résultat net de 535 millions de DH en hausse de 9% par rapport à 2005. Le résultat courant est en évolution de 11% à 842 MDH. Le PNB s'est établi à 1,8 milliard de DH en progression de 8%. Commentant ces performances lors d'un point de presse à Casablanca le 17 avril, Mourad Chérif, Président du Conseil de surveillance de la BMCI, a indiqué que «2006 est une année remarquable aussi bien pour l'économie nationale que pour la BMCI. Les résultats enregistrés sont très satisfaisants malgré la concurrence acharnée dans le secteur. Ils sont conformes à nos objectifs». Il a souligné que «la banque a poursuivi sa croissance en interne avec l'ouverture de 25 nouvelles agences. Le réseau est passé à 195 agences. Elle a adopté à cet égard la stratégie de l'innovation». Chérif a précisé que «la BMCI ne cherche pas à être la plus grosse banque, mais la meilleure, une banque de référence». Pour sa part, Joël Sibrac, Président du Directoire de la BMCI, a passé en revue les performances de la banque. «Notre banque a maintenu la croissance de ses résultats ainsi que le niveau élevé de sa rentabilité conformément aux objectifs de son plan stratégique Cap 2009» ; et d'ajouter que «la croissance réalisée est le fruit de la contribution effective de l'ensemble des métiers et des lignes de clientèle malgré la forte pression sur la marge d'intermédiation». En effet, les chiffres publiés confirment cette tendance. Les dépôts de la clientèle ont enregistré une progression de 16%, s'établissant à 35,3 MMDH. Les crédits globaux à la clientèle ont évolué de 19% à 41,7 MMDH. «Cette évolution est due essentiellement à la politique volontariste de la BMCI d'optimisation de la structure de ses ressources et à l'extension de son réseau d'agences», a expliqué Sibrac. Il a mis également en exergue «l'amélioration sensible du coefficient d'exploitation où la BMCI affiche la meilleure performance de la place». Cet indicateur est passé de 45% en 2005 à 44% en 2006 confirmant le développement de la banque tout en maîtrisant les charges. Le taux de couverture s'est amélioré en passant de 76% à 79% en 2006. «Cet indicateur traduit la volonté de la banque de se hisser aux meilleurs standards de la profession en matière de couverture de risque», a précisé Sibrac. Le ROE s'est établi à 17,5% contre 17,1% en 2005 confirmant «la forte dynamique de la banque et sa capacité de croissance et de rentabilité».