* Chiffre d'affaires, résultat d'exploitation et résultat net...Tous les indicateurs au vert. * Démarrage réussi des nouvelles capacités de Bouskoura et poursuite des investissements pour faire face à la nouvelle dynamique du marché. Au tableau de bord de Lafarge Ciments, tous les indicateurs sont au vert. La politique des grands chantiers (Tanger Med, autoroutes, rocades méditerranéennes, tronçons ferroviaires, infrastructures touristiques etc), la dynamique de l'activité au niveau de Casablanca et le redéploiement réussi sur le marché porteur de Marrakech ont eu des effets positifs sur les réalisations du groupe Lafarge au titre du premier semestre 2006. Concrètement, cette dynamique s'est traduite par une forte progression du chiffre d'affaires consolidé qui s'est établi à 1.751 millions DH, en nette progression de +20% par rapport à un premier semestre 2005 peu favorable. Cette forte progression s'explique aussi par un effet de rattrapage. En effet, au premier semestre 2005, les ventes du groupe avaient signé un recul de 0,9% par rapport à l'exercice précédent, alors que le marché avait progressé de 3,4%. Pour principale cause, les difficultés rencontrées au niveau de l'unité de Bouskoura qui ne sont plus qu'un mauvais souvenir en ce sens que le processus de modernisation et d'extension de la capacité de production de cette unité ont permis à la filiale marocaine du groupe Lafarge de répondre à la forte demande en ciment enregistrée au cours du second trimestre 2006. Par ailleurs, le résultat courant d'exploitation a progressé de +13% à 614 millions DH et le résultat net consolidé a atteint quant à lui 428 millions DH, soit une hausse de +20% par rapport à la même période en 2005. Cette progression disproportionnée du résultat d'exploitation (+13%) par rapport au chiffre d'affaires consolidé (+20%), s'explique essentiellement par une augmentation significative du coût des intrants ( coke de pétrole et électricité). En effet, les charges d'exploitation au cours du premier semestre 2006 ont explosé de plus de 24% à 989,3 millions de DH, sous l'effet notamment des achats et autres charges externes qui ont augmenté de +30%. La flambée des cours du pétrole a eu des retombées négatives sur le coût des intrants. A titre indicatif, l'augmentation du prix du coke ( coût et fret) a augmenté de 6,2 dollars la tonne livrée aux usines Lafarge. Sachant que la consommation est évaluée à plus de 300.000 tonnes, le surcoût lié à la hausse du coke de pétrole atteint 20 millions de DH, auquel s'ajoute la hausse de la facture d'électricité. Perspectives Fort de ces réalisations, le groupe Lafarge entrevoit de bonnes perspectives pour l'exercice 2006. A fin septembre 2006, la progression des ventes a été de +13,3% par rapport à la même période de l'exercice précédent et a sur-performé jusque-là la moyenne du marché (+10,3%). Malgré le fléchissement attendu au quatrième trimestre en raison de l'impact du Ramadan, de la fête de l'Aid El Fitr et des pluies espérées, la croissance du marché, en ligne avec celle du PIB, se situera au-delà de celle des années précédentes. Sur le long terme, les éléments structurels (habitat social, montée en puissance des chantiers d'infrastructures et des équipements touristiques) qui portent le marché depuis 5 ans, laissent penser que la croissance de la demande se maintiendra à un rythme soutenu.