Belle brochette de personnalités à Agadir. Elles étaient pas moins de 1.700, venues d'horizons divers pour partager leur vision du développement humain. Un sujet érigé en priorité par le Souverain, au travers notamment de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Que le Royaume ait été choisi pour accueillir ce Forum international était donc tout un symbole. Car, en la matière, l'expérience marocaine, inédite dans son approche et sa déclinaison, peut servir d'exemple et inspirer d'autres pays. En plaçant le développement humain au cœur de ses priorités, le Royaume a ainsi valablement recadré le processus de modernisation de l'économie nationale où la dimension sociale occupe une place privilégiée. Donner justement un visage… humain au développement économique et réduire les carences sociales étaient donc un impératif, si tant est que l'on sait que tous les fils du pays, quels qu'ils soient, peuvent apporter leur pierre à la construction du Maroc moderne souhaité par le Souverain. Raison pour laquelle il n'a pas été fait d'économie dans l'effort, d'autant que, depuis sa mise en place en 2005, une enveloppe de dix milliards de dirhams a été consacrée à l'instauration d'une certaine équité sociale et à une meilleure distribution des richesses. Et c'est d'ailleurs sans surprise que l'INDH et tout ce qu'elle a généré ont suscité énormément d'intérêt lors de cette rencontre. Dominique Strauss-Kahn, le Directeur général du FMI, et tant d'autres, l'ont mis en orbite. Pour dire qu'en adoptant cette initiative novatrice et pour le moins volontariste, le Maroc a vu juste. Il a initié ce qu'il fallait pour s'inscrire sur la voie d'une croissance durable et harmonieuse tout en réduisant les inégalités. Les deux vont de pair et sont indissociables. Et c'est cette paire qui peut amener le Royaume à jouer un rôle autrement plus important sur la sphère économique internationale.