Oh ! Combien la satisfaction est grande étude réjouissante aujourd'hui quand les cartes d'un assainissement réel sont dévoilées au grand jour pour de bon! On ne le sait que très bien. Les autorités locales, avec un pacha dynamique, conjuguant leurs efforts, se sont tous mobilisés avec un seul mot d'ordre : libérer le domaine public de l'occupation illégale. Après la guerre des panneaux, c'est au tour des cafés qui doivent s'astreindre aux lois en vigueur en attendant les autres commerces hors-la-loi. Ceci dans le but, tout d'abord, de faciliter la circulation des véhicules et des passants. Ensuite, d'assurer la sécurité, à tous les niveaux, aux citoyens, en particulier contre les vols, les agressions... Cette campagne essoufflée a été accueillie, avec soulagement, par les citoyens sauf, notamment, par les réfractaires. Et on ne peut que se féliciter et féliciter, par la même occasion, les services d'ordre par cette croisière qui semble être irréversible. Surtout que cette campagne d'assainissement, suite à nos appels, devrait s'élargir à d'autres secteurs où l'anarchie est reine. Notamment du côté de l'avenue Boendong et de ses alentours où les trottoirs se sont transformés, en toute impunité, en de véritables ateliers de réparation de véhicules. On sait que des instructions avaient été données, mais la caïd du 1er arrondissement urbain a évité, toujours, de se mouiller les mains. On espère, aussi, que d'autres localités seront touchées. Notamment du côté des quartiers des quartiers El Mouilha et Jamila où des autorisations industrielles de 3ème catégorie avaient été octroyées ! De l'insensé ! De la ferronnerie, de la tôlerie, de la menuiserie et d'autres activités aussi bruyantes que dangereuses en plein milieu de lieux habités. Certaines artères et quartiers sont devenus un véritable calvaire pour les avoisinants et les passants. Tous les quartiers vivent ce déplorable état catastrophique. De vraies zones industrielles de 3ème catégorie. On ne se limite plus à occuper les trottoirs. On s'accapare, également, d'une partie de la chaussée pour s'adonner à son métier de mécanicien ou autre. Ceci sans aucune réaction de la part des services concernés. Pire encore ! Ces professionnels, croit- on savoir, ne disposent pas d'autorisations d'exploitation du fait que la pratique de telles activités à risque est prohibée. Et si un incendie, par exemple, se déclare, ce sont de pauvres et innocentes vies des habitants avoisinants qui risquent de le payer et très cher. Le laisser aller est criard. L'anarchie totale domine. Mais elle ne pourrait exister et subsister sans la complaisance de certains responsables véreux et corrompus. Personne n'est à épargner. Du subordonné au supérieur. Encore moins nos élus qui, pour des soucis électoraux, encouragent le répréhensible en fermant leurs yeux. La situation anarchique est telle qu'il faudrait beaucoup de temps et de grands efforts pour son éradication. Mais rien n'est impossible. Et comme l'avait bien exprimé Victor Hugo « Tout début est difficile, mais le premier pas est un révélateur inexorable ». Il suffit de vouloir. Avec le nouveau gouverneur, les prémices d'une volonté de rectifier les anomalies à tous les niveaux et de bien faire existent. Les poches de résistance bougent. Elles s'activent et n'hésitent pas à défendre « leurs intérêts » par le biais de quelques primitifs à la solde du plus offrant. Mais désespérément. Car le vent d'un réel changement a soufflé. On y croit. C'est pour cela qu'on y contribuera et participera vivement. Conformément à nos attributions et selon nos moyens. Le bien être du citoyen et la bienséance de la ville priment. D'autre part, il est constaté, au grand dam des citoyens, la prolifération des charretiers vendeurs de légumes qui envahissent la cité jusqu'à son centre, dans ses principales avenues. Sans que les autorités compétentes de la police réagissent. Pourtant, un arrêté communal interdit formellement la circulation de tels véhicules dans la ville. Surtout qu'ils gênent la libre circulation des environ mécaniques. D'autant plus, ces charrettes ne sont même pas assurées. Que se passera- t- il en cas d'un accident de la circulation ? El Jadida n'est pas un centre rural. C'est une ville touristique. Et de telles images ne peuvent l'honorer.