Après avoir arraché un précieux nul 1-1 au complexe Moulay Abdellah de Rabat, le Raja de Casablanca s'est contenté d'un nul vierge, au complexe Mohammed V, pour s'adjuger le deuxième billet pour la finale de l'édition 2016-2017 grâce à ce précieux but marqué à l'extérieur. Le club casablancais aura, donc, à affronter une équipe doukkalie qui ne lui sourit pas. Surtout en ces dernières saisons. Cette finale, entre deux frères- ennemis, est, du point de vue des observateurs avisés, un plateau alléchant qui promet un plateau plaisant vu le jeu agréable qu'île présentent à chacune de leurs sorties à la grande joie des amateurs de la balle magique. Deuxièmes au goal- avérage (provisoirement) au classement du championnat après le Hassania d'Agadir, après 6 journées de jeu, les Casablancais ont étonné, malgré la terrible crise que traverse le club, par la brillante qualité de jeu qu'ils présentaient jusqu'à la 5ème journée contre les sardiniers de Safi où ils avaient essuyé une défaite at-home sur le score de 2 à 0. Une défaite due, selon certains, à la formation présentée, ce jour-là, et qui était amputée de certains titulaires mis au repos par leur coach espagnol Juan Carlos Garrido en prévision du match retour contre l'AS FAR. Les poulains d'Abderrahim Talib, avec 2 matchs en moins et deuxièmes du classement avec 10 points, à une longueur du peloton de tête, est l'équipe qui connaît, actuellement, une courbe ascendante pour ne pas dire foudroyante. Et on ne pourrait être étonné s'ils s'empareraient de la première place une fois son calendrier mis à jour. Contrairement à Garrido, Talib n'a que l'embarras du choix. Son effectif, contrairement au Raja de Casablanca, est des plus étoffés du Royaume. C'est que le coach est des plus heureux. Les deux équipes se rencontreront en finale pour la 3ème fois. En 1976/77, le RCA était parvenu à s'approprier le trophée, difficilement, aux prolongations grâce à un but de feu Beggar. En 2013, eut sa revanche aux tirs au but (5/4) sur une formation qui sera, quelques semaines après, vice- championne du monde derrière le Bayern de Munich de Pep Guardiola. C'était le premier sacre jdidi. Cette saison, les donnes ont changé. Le Raja de Casablanca reste, toujours, l'une des meilleures équipes de notre championnat. Seulement, son banc de touche ne rassure pas. Sa défaite, lors de la 5ème journée contre l'OC de Safi, l'a montré. Par contre celui du DHJ est pléthorique. Mais en tous les cas, les publics jdidi, casablancais et national sont assurés d'un très bon spectacle vu le très haut niveau des deux équipes et le savoir-faire des deux coachs. Chacune a eu sa dame coupe. A qui sourira- t- cette fois-ci ? En tous les cas, les spectateurs, qui suivront cette finale, ne le regretteront pas. C'est sûr.