Les dirigeants jdidis créent l'événement et défraient, par là en cette fin de saison, la chronique au point de susciter la curiosité et l'intérêt de tous les médias nationaux de tout bord. Outrepassant les recommandations de la plus haute instance dirigeante du foot- ball national et transgressant toute logique d'un sport de masse, ils ont arrêté, contre toute attente et d'une manière unilatérale, la tenue de l'assemblée générale du club au 15 septembre 2013. A un mois et demi, donc, de l'ouverture de la saison footballistique 2013- 2014 et après la tenue de l'A.G de la FRMF. Cette décision insolite a été mal accueillie par les supporters, la véritable richesse de l'équipe. Surtout que l'unanimité du départ du bureau dirigeant actuel, ou du moins de quelques membres d'entre eux, connus dans les milieux jdidis pour leur opportunisme et leurs magouilles, a été déclarée et le divorce a été consumé depuis longtemps. D'ailleurs, ce public, amoureux fou de son équipe, a manifesté, en fin du championnat, par des sit- in, des banderoles et sa désertion du stade El Abdi, malgré la gratuité des entrées, sa colère contre les dirigeants et avait formulé, vivement et publiquement, leur départ. Cette attitude a obligé ces dirigeants à ne plus assister aux matchs joués à domicile de peur d'être pris à partie, voire d'être molestés par ces fanatiques jdidis, qui leur imputent, directement, la déconfiture de l'équipe locale qui dispose, pourtant, de tous les atouts pour jouer les premiers rôles de la Botola marocaine. Les interrogations, les explications, les analyses, les déductions et les supputations, de chacune des composantes du club, ainsi que de tous les observateurs sportifs sur le pourquoi d'une telle décision vont bon train. Mais tous sont d'accord qu'elle reste illégale et très loin des intérêts du Difaâ Hassani Jadidi. Alors quels sont les raisons et les motifs ayant dicté cet arrêté ? Pour les observateurs, et ceux qui suivent de très près la marche du club, cette manœuvre désespérée du bureau dirigeant, ou du moins de ceux se sentant menacés plus que jamais de quitter leurs sièges, est une fuite en avant pour apaiser les esprits et la tempête qui se fait, de jour en jour, plus grande. Sachant pertinemment qu'un bon départ au début du championnat prochain ferait taire les rouspéteurs, calmeraient les esprits et, par là, garantiraient leurs sièges si jamais ils sont du tiers sortant. Le président, ne jouant que le rôle de figurant dans ce poste, ne s'opposerait, de sa part, nullement à leur reconduction. Tellement les manœuvres de certains d'entre eux sont diaboliques et sans scrupules pour parvenir à leur fin utile. Ces mêmes personnes, d'ailleurs, clament à qui veut les entendre que « monsieur le gouverneur de la province les soutient, les appuie et insiste sur leur maintien ». Discours bidon à coup sûr. Mais si telle est la réalité, on suggère à monsieur le gouverneur d'enquêter, tout d'abord, sur un bon nombre de ces dirigeants. Il dispose bien de services d'information qui lui étaleront, sur son bureau, les quatre vérités sur eux. A ce moment- là, il regrettera, certainement, de leur avoir tendu, un jour, la main. Car, intelligent comme il est, on ne peut penser, un instant, qu'on le mène en bateau. Mais qui sait ? Les larmes de crocodile, leurs paroles mielleuses et les mensonges peuvent, par moments, avoir de la bonne foi des autres. Selon d'autres observateurs avertis, toute cette mise en scène serait l'œuvre du secrétaire général et porte- parole du club et qui fait office, également, de président de la fédération royale marocaine des luttes associée et de la fédé africaine dans la même discipline (ne serait- ce pas trop pour un aussi lourd cumul de postes importants pour une seule personne ?). En effet, il ne veut pas partir en ce moment- là tant qu'il n'a pas rendu la gentillesse et a fait acte de reconnaissance à l'Association sportive des Forces Armées Royales qui l'avait porté, gràce à ses 04 voix, à la présidence de la FRML. Aujourd'hui les FAR veulent, coûte que coûte, Zakaria Hadraf Et Mehdi Karnass deux pièces maitresses de l'équipe. Le général de corps de la gendarmerie royale aurait formulé, en personne, ce vœu d'après des sources proches du comité. Chose qui revêt de l'impossible. Parce que la général a fait constamment preuve de respect, de reconnaissance à sa ville natale et à ses clubs sportifs dont, en particulier, le DHJ section foot- ball. Plus encore. On raconte qu'il cherche ‘'la compassion'' du général de corps Hosni Benslimane pour briguer un poste au sein du comité olympique marocain. On ne peut s'étonner pour cette passion de sa part pour réaliser ce vœu. Comme on ne pourrait rejeter, catégoriquement, cette allégation après s'être éloigné durant quelques mois du DHJ tout en ayant déclaré qu'il était « officiellement » démissionnaire de son poste Ce recul a été dicté après une sortie médiatique irréfléchie qui avait porté, intentionnellement, préjudice au gouverneur de la province. Ces mêmes langues ajoutent que le départ du président de la FRML lui ferait perdre la logistique du Club House (secrétariat, téléphone, fax…) qu'il exploite, illégalement, pour sa fédé. Son éloignement lui ferait perdre, également, l'organisation de manifestations de la lutte et surtout des consistantes subventions financières qu'on lui alloue. Ceci dit, l'opinion footballistique locale ne veut plus de ces dirigeants. Elle estime avoir miniaturisé le DHJ, lui qui jouait après son retour à la division le rôle d'épouvantail des grands clubs marocains, en le vidant de sa substance première en cédant ses meilleurs joueurs à ses principaux rivaux à un moment où il ne souffre d'aucun déficit financier. Rien qu'en faisant un tour d'horizon dans différents clubs marocains, on constatera toute une pléiade de joueurs talentueux formés ou détectés par le club jdidi. Il y en a même ceux qui ont été appelés à l'équipe nationale marocaine. Aujourd'hui, le secrétaire général du DHJ loue la compétence et les service du coach Mohamed Jawad Milani, dans les ondes des radios nationales privées, en imputant à « des énergumènes » ennemis du club qui étaient derrière son départ précipité l'année dernière dans la phase retour du championnat. Une machination diligentée contre sa personne pour nuire aux grands intérêts de l'équipe doukkalie (sic). Le S .G aurait- il oublié la plainte formulée par Milani à l'Amicale des entraineurs nationaux et le communiqué de cette dernière qui s'en est suivi ? Aurait- il oublié la plainte déposée par la même personne auprès du tribunal contre les énergumènes qui s'étaient attaqué à lui et qui avaient avoué que c'était des dirigeants jdidi qui l'avaient payé pour cette lâche besogne ? Quant à la politique de gendarme et de celle de traîner les correspondants sportifs de la presse nationale et locale devant la justice dénotent qu'on est loin de la gestion footballistique parce que beaucoup de ces dirigeants n'ont jamais shooté de leur vie un ballon de foot- ball. Aujourd'hui, on essaie de s'accrocher à son poste pour les énormes avantages procurés par n'importe quel moyen. Quitte à dénaturer les réalités et à mentir aux populations et aux responsables. Or, le DHJ mérite un autre sort bien meilleur. Un avenir des plus roses. Il en a les moyens financiers et humains. Ceci pour le bien du foot- ball national.