La sécurité est un bien public. Elle fait également partie des droits humains et constitue une des conditions sine qua non de la qualité de vie. Dans ce contexte, les fonctionnaires de Sûreté d'Eljadida, malgré les moyens matériels et humains insuffisants, ne ménagent aucun effort afin d'enrayer la délinquance qui est le souci premier du citoyen.
Lorsque l'on parle de sécurité, il est nécessaire de distinguer l'insécurité objective du sentiment d'insécurité. En effet, la criminalité, la délinquance et le vandalisme touchent les personnes qui en sont directement victimes, mais également les individus qui redoutent que de tels actes soient commis à leur encontre. En plus, la question de l'insécurité ne se résume pas à celle de la petite délinquance. L'insécurité est aussi sociale. Le taux de chômage des jeunes hommes augmente. Ainsi, certains jeunes ont développé, face au chômage, des stratégies de "survie ". D'où ce sentiment d'insécurité qui a touché plusieurs familles jdidies. C'est vrai que le citoyen a tout le droit de se soucier et de penser davantage à sa propre sécurité, menacée par le phénomène de la délinquance. Mais il faut signaler que depuis la nomination de M. Noureddine Sennouni à la tête de la Sûreté Provinciale d'El Jadida et de M. Hassan Khaya, en tant que son adjoint, les éléments de la sûreté d'El Jadida ont multiplié les sorties de jour et de nuit. Les rafles surprises sont devenues le credo des premiers qui, à El Jadida, ne négligent presqu'aucun quartier dans leurs opérations de contrôle et de vérification d'identité. Trafiquants de drogue et de psychotropes, dealers, malfrats à l'arme blanche facile et aux mains agiles pour déposséder les gens de leur bien vivent, depuis quelques jours, l'appréhension de leur interpellation. C'est vrai que, de temps en temps, on constate qu'il y a eu dans tel coin de la ville une agression ou une rixe. Mais cela ne doit en aucun cas faire dédramatiser la situation et rapporter ces faits dans l'intention de tracer délibérément une image inquiétante de la réalité sécuritaire dans la ville d'El Jadida. Au contraire, il faut qu'on aspire tous à un milieu de vie plus sécuritaire. Mais nul ne peut l'atteindre sans intégrer la dimension du partage de responsabilité. La sécurité n'est pas une affaire qui relève strictement des corps policiers. Elle relève d'abord et avant tout de tout un chacun, à titre des autorités, des élus, de parents, d'éducateurs-enseignants, de journalistes, d'encadreurs, d'associations culturelles et artistiques, etc… Nous rendons hommage à M. Jabrane Talal, élément de la brigade touristique d'El Jadida, pour son abnégation et sa fidélité à sa fonction, qui a tenté, même s'il n'était pas de service, d'arrêter un voleur à la tire qui venait d'arracher à une jeune femme son sac à main. Nous assurons notre soutien aux fonctionnaires de Police qui effectuent quotidiennement un travail difficile et courageux au service des habitants. Nous saluons leur maîtrise, leur discernement et leur sens des responsabilités. D'autre part, nous saluons les efforts déployés par M. Noureddine Sennouni, Chef de Sûreté Provinciale d'El Jadida. Car depuis sa venue à El Jadida, les policiers semblent avoir retrouvé une certaine verve dans l'accomplissement de leur mission. Ainsi, selon les dernières statistiques régionales, la Sûreté Provinciale d'El Jadida fait bonne figure en se démarquant positivement dans sa lutte contre la criminalité, la délinquance, la stup, le vol et les atteintes à la personne, à la famille aux mœurs, aux biens, à l'autorité et à l'ordre public. Ainsi, il ressort de ces statistiques, qu'entre septembre 20120 et janvier 2013, le nombre d'affaires résolues est de 4785 tandis que le nombre de personnes présentées est de 5736. Cependant, les Jdidis souhaitent que M. Noureddine Sennouni, Chef de Sûreté Provinciale d'El Jadida, ordonne la multiplication d'avantage des rafles opérées par les services de la police judiciaire d'El Jadida pour mettre aux abois les délinquants et les repris de justice surtout au quartier Sâada 3, El Kalâa, derb Ben Driss, derb Moulay Ahmed Tahiri et autour du marché central. Pour conclure, nous pensons fermement qu'il est du devoir du conseil provincial, du conseil municipal et des responsables de la ville de se soucier du volet de la sécurité publique afin d'empêcher que le sentiment d'insécurité ne plane guère sur la tête des citoyens. Et ce, en réservant une part du budget financier de la municipalité et de pour offrir à notre police les moyens logistiques lui permettant de remplir convenablement leurs rôles sécuritaires. Promotion de l'engagement civique Le fait que les gens se sentent moins responsables de leur cadre d'existence a contribué à une dégradation du sentiment de sécurité, de l'ordre, voire même de la sécurité effective en certains endroits. Cette évolution s'explique, entre autres, par une forte diminution de l'engagement mais aussi des possibilités d'engagement des gens. Quand les gens perçoivent l'infrastructure publique comme étant la leur, ils en font un usage radicalement différent et n'hésitent pas à intervenir lorsque des tiers en font un usage inapproprié. Aujourd'hui, l'importance des organisations bénévoles pour la préservation des infrastructures publiques s'est effondrée au même titre que l'attachement aux biens publics. S'il subsiste encore quelques associations d'embellissement ou d'autres gérant des locaux ou bâtiments importants pour une commune ou un quartier, beaucoup d'autres ont purement et simplement disparu. Notamment parce que la commune, la ville a repris leur fonction ou parce que l'association n'a pas survécu. Elles seraient pourtant importantes pour la sécurité mais aussi pour l'intégration.