En ce 31 octobre, un jour comme les autres, est parti un grand homme avec beaucoup de discrétion et sans gêner personne. Un grand par sa modestie et son savoir vivre, un grand pour sa vision et son engagement constructif. Démocrate de son essence et précurseur par son partage. Aimant la liberté et la bienveillance. Il est parti un après-midi, un mercredi, en attendant tous ses proches pour leur dire « au revoir » et avec un sourire apaisant qui ne peut que le conforter de ce qu'il a accompli. A Dieu le père, l'ami et le confident. C'était le 31 octobre 2001, Hadj Mohamed Moundib a disparu à l'âge de 72 ans. Hadj Mohamed Moundib est né le 4 janvier 1929, après des études à Eljadida et Marrakech, il a rejoint son cousin le Professeur Chiadmi Mohamed (auteur de la traduction du coran et couronné récemment par sa majesté Mohamed VI) à Azrou pour occuper la fonction de répétiteur dans le lycée Tarik Ibn Zeyad. Embauché par le ministère des finances en 1951 comme « fkih », un emploi donné à des marocains pour traduire l'arabe en français et assister les autochtones auprès du protectorat français pour leurs démarches administratives. Il devient ainsi fonctionnaire aux services des douanes à El jadida. A partir de 1952, lors de l'exile du feu Sa Majesté Mohamed V, Tout en gardant son emploi, devient un militant sans étiquette pour l'indépendance d'où ses rencontres avec Mehdi Benbarka. Il opte finalement pour le militantisme par le sport en créant la deuxième équipe entièrement marocaine après le Wydad et qui n'est autre que le Difaa Hassani d'eljadida Après un passage de fonctionnaire à Safi et à Rabat, il revient à El jadida pour créer une autre équipe, Rachad club d'Eljadida. En 1967, il part à Essaouira. Là il refait vivre le club local Amal d'Essaouira qui a failli accéder à la première division sous la houlette de Tchinafa (feu Souiri connu comme entraineur du KAC), entre temps, membre fondateur du club d'équestre d'Essaouira et un membre actif dans le grand club de basket d'Essaouira : ASE. Il termine sa carrière de fonctionnaire et de sa retraite à Eljadida, en se consacrant à la préservation du patrimoine des tazotas