Certaines routes des populeux quartiers de la ville d'El Jadida foisonnent littéralement de trous et crevasses offrant, du coup, une image peu réjouissante aux passants. Certaines routes des populeux quartiers de la ville d'El Jadida foisonnent littéralement de trous et crevasses offrant, du coup, une image peu réjouissante aux passants. Pour le visiteur qui se hasarde à parcourir les ruelles et les rues des anciens quartiers populaires de la ville d'El Jadida remarquera l'état de déchéance avancée dans lequel elles se trouvent. Ces rues n'ont plus que leurs noms qui les mettent en valeur, parce que dans la vie de tous les jours, c'est un décor navrant qu'elles offrent à la vue. La chaussée est complètement dégradée, avec ces crevasses énormes qui se transforment en flaques d'eau en hiver. Et, l'opération bitumage qui a été entamée dernièrement pour donner à El Jadida une meilleure image n'a touché que quelques coins du centre-ville. Sauf ceux de la cité portugaise, El Kalaâ, Somic, Sid Daoui, Lalla Zahra, Lahlali, Ben Driss, Moulay Ahmed Tahiri, Sfa qui sont parmi les plus anciens quartiers d'El Jadida. Ils ont été complètement ignorés par les responsables. Les habitants se demandent pourquoi font-ils l'objet d'un tel mépris de la part des élus. En effet, en sillonnant les artères principales de ces quartiers, on remarque que la plupart des routes sont défoncées et/ou en dégradation constante. La politique de la vitrine est toujours en vigueur chez ces responsables, on embellit les façades et on oublie carrément ces quartiers retirés ; là où aucun officiel ne se rend. Pis encore, quand les habitants de ces quartiers se plaignent de cela, en interpellant l'un des élus, les services communaux envoient des agents pour colmater ces crevasses et autres trous avec du sable et un peu de gravier, ce qui, en réalité, s'assimile au bricolage, car il faudrait effectuer des travaux de bitumage, plus soutenus que ce colmatage qui ne tient pas longtemps et s'abîme dès que les premières pluies s'abattent. Au niveau de quelques endroits de ces ruelles et de ces rues, nous constatons que l'éclairage public fait défaut, le peu de lampadaires existants n'arrive pas à éclairer tous les espaces des rues. À tel point qu'il n'est pas recommandé de se hasarder par ses rues à la tombée de la nuit. D'autre part, les résidents de ces quartiers souhaitent que les services communaux, et autres concernés directement par le problème, pensent à remédier à cette carence. En plus, ils ont fait savoir que « Les canalisations du réseaux d'assainissement sont anciennes et défectueuses. On applique seulement la politique du colmatage ça et là… ». Par conséquent, ils subissent des altérations de par leur ancienneté, et il arrive que l'on aperçoive un égout qui éclate et qui se déverse à même la voie publique, avec les déplorables conséquences qui en résultent, notamment les mauvaises odeurs qui en émanent et les risques dus au manque d'hygiène. Cette situation appelle donc une prise en charge conséquente de ces voies urbaines qualifiées de véritables attrape-nigauds. En fait, une telle situation remet sur le tapis la sempiternelle question relative à la maintenance préventive du réseau routier urbain particulièrement dans les cités d'habitation à forte densité populaire. Autre tracas de la plupart de ces quartiers populaires de la ville, la prolifération des marchés occasionnels qui engendre quotidiennement une quantité importante de détritus. Si l'on ajoute à cela l'incivisme et les lacunes en matière d'enlèvement des ordures, la situation devient carrément insupportable pour les habitants de ces quartiers. Le constat est à la fois amer et unanime : le cadre de vie ne cesse de se dégrader de manière continue ces derniers mois. En somme, ces quartiers et même la cité portugaise dont les rues et ruelles se croisent de manière hybride, requièrent un plan urbain de réhabilitation bien étudié au lieu de les abandonner à leur triste sort. Incivisme Des commerçants et des habitants de la place Allal El Kasmi ont exhorté, à maintes reprises, les responsables de la ville à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour venir à bout de la saleté envahissante, particulièrement au niveau du marché, très fréquentées durant la journée. D'autant plus, les ordures s'amoncellent dangereusement et débordent même sur les trottoirs. Pis encore, par incivisme, certains commerçants et tous les marchands informels jettent leurs ordures par ci par là après le passage des camions collecteurs.