J'avais rencontré ce grand artiste peintre mazaganais au mois de mai 2006 à la galerie Chaaibia . Je l'ai rencontré cette année le mercredi 18 mai 2011 à la galerie Abdelkrim Khatibi, à la cité portugaise. Il est resté toujours égal à lui-même. Dans un cadre très amical A . El Baz a accepté de me parler un peu de sa vie artistique, de l'amour qu'il réserve à cette ville et à ses habitants, de sa maison paternelle qu'il a quittée depuis plus de 36 ans et à laquelle il tient toujours. Cette maison se trouvait au dessus de la citerne portugaise. Et qu'elle était sa grande surprise lorsqu'il est retourné au Maroc, de constater que de cette maison, il ne restait que deux fenêtres qui donnent sur le vide de la maison vidée comme il nous fait remarquer sur la séquence vidéo. André El Baz demande aux responsables de lui restituer une maison où il pourrait venir peindre et faire peindre El Jadida et cela lui tient à cœur.il a les papiers officiels de cette maison détruite à son insu. Voici deux séquence vidéos avec l'artiste peintre mazaganais André El Baz , mais malheureusement interrompues plusieurs fois par les « salam alek » des amis, des habitants de la cité qui le connaissaient presque tous. Par où il passait, il était magnifiquement accueilli. Il sentait un attachement aux odeurs et aux couleurs de sa ville d'origine lors de ses promenades. Il se sentait chez lui, en famille. Pour ceux qui ne connaissent pas bien andé El Baz, voici un petit aperçu sur sa vie d'enfance. André el Baz est né en 1934 à Mazagan. il a habité avec ses parents à derb El Hajjar. Il est le 2 ème enfant d'une famille de sept. André El Baz étai le 1er marocain de confession juive à exercer la peinture en professionnel .Son père était l'un des premiers photographes de la ville d'El Jadida et aussi du Maroc. Il avait un orchestre andalou qu'il dirigeait .Il était également un conteur, violoniste et luthiste.