A fin septembre 2019, le déficit de la balance commerciale continue sur la même tendance enregistrant une hausse de 2,4% ou 3.628 MDH. Et ce malgré la forte contribution des secteurs de l'automobile et de l'aéronautique. En cause, les importations progressent d'une manière plus importante que les exportations. La hausse des importations de biens est imputable principalement à l'augmentation des achats de biens d'équipement (7.774MDH), des produits finis de consommation (3.428MDH), de demi produits (3.225MDH) et des produits alimentaires (617MDH). En revanche, les importations des produits énergétiques et de produits bruts reculent respectivement de 2.744MDH et 1.541MDH. A fin septembre 2019, les exportations s'établissent à 211.406MDH contre 204.182MDH pour la même période de 2018. Cette hausse fait suite à l'accroissement des exportations essentiellement du secteur de l'aéronautique, soit 11.743 MDH en hausse de 9,9%. L'Automobile et l'Agriculture ont par ailleurs affiché des hausses respectives de 4,1% et de 5,4%. La dynamique des exportations du secteur automobile à fin septembre 2019 résulte essentiellement de la progression des ventes du câblage (23.791 MDH au lieu de 22.373 MDH une année auparavant, soit 6,3% ou 1.418 MDH) et dans une moindre mesure de l'intérieur véhicules et sièges (3.539MDH contre 3.250MDH, soit 8,9% ou 289 MDH). La part de ce secteur dans le total des exportations s'élève, ainsi, à 26,7% contre 26,5% un an auparavant. L'écosystème de la construction automobile représente la part la plus importante : 44,5% à fin septembre 2019 en baisse de 1,9 point par rapport à fin septembre 2018, suivi du câblage avec 42,2 % qui a gagné 0,9 point par rapport à la même période de l'année précédente. La hausse des exportations des phosphates et dérivés à fin septembre 2019 provient de la progression des ventes d'acide phosphorique (1.081MDH), atténuée toutefois par la baisse des ventes des engrais naturels et chimiques et celles des phosphates. La part de ce secteur dans le total des exportations se situe à 18,2%. Les IDE : la baisse continue A fin septembre 2019, le flux net des Investissements Directs Etrangers (IDE) atteint 13.355 MDH contre 19.626 MDH un an auparavant, soit une baisse de 6.274MDH ou -32%. Ce résultat s'explique par la baisse des recettes des IDE de 19% ou -5.534MDH (23.583MDH contre 29.117MDH), conjuguée à la hausse des dépenses de 740 MDH ou 7,8%. Au titre des neuf premiers mois de l'année 2019, le flux net des Investissements Directs Marocains à l'Etranger (IDME) a plus que doublé passant de 2.963MDH à fin septembre 2018 à 6.572 MDH à fin septembre 2019. En effet, les Investissements Directs Marocains réalisés à l'Etranger enregistrent une hausse de 3.402MDH ou +78,8% (7.721MDH contre 4.319MDH). En revanche, les cessions de ces investissements baissent de 207MDH ou -15,3%.