C'est désormais officiel. Le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation est devenu depuis le 10 octobre, date de la publication du décret n° 2-19-732 du 1er safar 1441 (30 septembre 2019) pris pour l'application de la loi n°103-14 dans le bulletin officiel, l'Agence nationale de la sécurité routière (ANSR). Un an après sa création, l'ANSR voit enfin le jour avec des missions beaucoup plus larges. Cette nouvelle structure aura pour objectif de réduire de 25% le nombre de morts sur les routes à l'horizon 2021, voire de 50% d'ici 2026. Aujourd'hui le directeur général de l'Agence, Benacer Boulaajoul, nommé en mai 2019, s'est penché sur la préparation de cette nouvelle étape. Une étape qui démarrera par la tenue du Conseil d'administration prévue probablement vers fin novembre. Il sera question de fixer la liste des représentants de l'Etat dans le Conseil d'administration de l'Agence ainsi que celle des représentants des organisations professionnelles. Aussi, il est question de finaliser l'opération de mise à disposition à l'ANSR des biens immobiliers et mobiliers relevant de la propriété privée de l'Etat et servant à l'autorité gouvernementale chargée des transports. Rappelons que cette nouvelle configuration a permis d'élargir le champ d'intervention de l'Agence. Ainsi, l'ANSR sera en charge de délivrer les permis de conduire, d'attribuer les cartes grises et de contrôler les centres de visite technique. En plus des actions de la sécurité routière et de la mission du Centre national d'essais et d'homologation (CNEH).