Représentants gouvernementaux et d'experts venus des pays d'Afrique subsaharienne, du grand Maghreb et des pays arabes sont réunis du 17 au 19 décembre à Rabat pour étudier les pistes visant à améliorer les conditions des flux migratoires Sud-Sud. Au lendemain de la clôture du la Conférence onusienne de l'adoption du pacte mondial sur la migration qui s'est tenue à Marrakech, le ministère du Travail et de l'Insertion professionnelle en collaboration avec le Bureau International du Travail et l'Organisation Arabe du Travail un atelier régional sous le thème « Amélioration de la gouvernance de la migration aux fins de travail en Afrique et dans la région arabe ». S'inscrivant dans le cadre du renforcement de la coopération Sud-Sud dans ce domaine, cette rencontre qui se tient du 17 au 19 décembre vise à créer un espace permanent de réflexion, de formation et d'échange de bonnes pratiques. La présence des représentants gouvernementaux et d'experts venus des pays d'Afrique subsaharienne, du grand Maghreb et des pays arabes témoigne de l'importance qu'accordent ces pays pour améliorer les conditions de cette coopération. Le ministre de tutelle, Mohammed Yatim, a invoqué dans son mot d'ouverture le contexte particulier où se tiennent ses travaux (Pacte sur la migration) qui englobe des principes, règles et orientations visant essentiellement à protéger les droits des migrants. Mais pas seulement, il s'agit également de promouvoir les moyens de leur intégration, tout en tenant compte du développement des approches en vigueur en vue de limiter la migration irrégulière, y compris l'approche du développement et de la promotion de la coopération internationale en la matière. « Le pacte mondial de la migration vient combler un vide accusé au niveau des ripostes adoptées dans le cadre des politiques publiques dans le domaine de la migration sur le plan international particulièrement en tant qu'engagement collectif pour l'amélioration de la coopération dans le domaine de la migration internationale », a souligné le ministre. Cette initiative s'inscrit dans le contexte des défis et enjeux générés par les flux migratoires sur les plans international et régional. D'où l'intérêt de créer un espace de réflexion, de concertation et de partage des expériences avec les pays africains et arabes en vue de repérer les changements et les nouveaux modes qui caractérisent le phénomène de la migration, et énumérer les besoins et les insuffisances. L'objectif étant de renforcer les capacités des acteurs institutionnels au niveau des expériences pratiques, afin d'améliorer les conditions de protection des migrants au niveau national, ainsi que pour le placement à l'international et les moyens d'intégration de la dimension migration dans les politiques nationales y compris l'emploi, la formation, les systèmes d'information du marché du travail et la promotion des compétences.