Le parti d'extrême droite Fratelli d'Italia (FDI), dirigé par Giorgia Meloni, est arrivé en tête des élections législatives en Italie, selon les résultats partiels publiés lundi par le ministère de l'Intérieur italien. Le FDI s'est adjugé 26,03% des votes (7.133.377 voix), tandis que ses partenaires de coalition, la Ligue d'extrême droite de Matteo Salvini et le parti conservateur Forza Italia de Silvio Berlusconi, ont récolté respectivement 8,87% (2.429.572 voix) et 8,28% (2.268.049), annonce le ministère sur son site internet. La coalition du centre-gauche est arrivée en deuxième place avec 26,5% des votes, soit 18 points de moins que le centre-droit, suivi du Mouvement Cinq étoiles (M5s) avec 15,4%. Alors qu'il ne manque qu'une dizaine de sièges à scruter, le nombre uninominal de sièges remportés par le centre-droit est de 45, contre 5 pour le centre gauche et 5 pour le M5s ce qui assure à l'alliance de droite la majorité absolue des sièges aussi bien à la Chambre des députés qu'au Sénat. Le taux de participation final est de 63,91%, en baisse de 9 points par rapport aux dernières élections politiques, où 73% des personnes éligibles ont voté, d'après le ministère. Plus de 51 millions d'Italiens, dont plus de 50% de femmes, étaient appelés aux urnes. Pour cette année, l'âge du vote pour le Sénat est passé de 25 à 18 ans, alors que les électeurs ont voté, pour la première fois, un Parlement resserré passant de 945 élus à 600 (400 députés et 200 sénateurs). Les nouveaux élus du Sénat et de la Chambre des députés doivent, selon la Constitution, se réunir dans un délai de 20 jours après la tenue des élections, soit le 15 octobre au plus tard. Lors de leur première réunion plénière, ils doivent élire leurs présidents respectifs, et ce n'est qu'à ce moment que commence le processus de nomination du gouvernement. Le président de la République entamera les consultations sur la nomination du nouveau chef du gouvernement par les présidents des deux chambres, suivis par les chefs des principaux partis et éventuellement les chefs des groupes parlementaires. Le chef du gouvernement se penchera ensuite sur les négociations avec ses alliés concernant les postes ministériels et le programme.