C'est la veille de la célébration du la fête du travail ce 1er mai, un accord tripartite couronnant le dialogue social a été signé entre le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales les plus représentatives. La charte nationale sur le dialogue social a été ratifiée à la même occasion. Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement a présidé ce samedi la signature de l'accord tripartite couronnant les rounds de dialogue social entamé en février. L'accord a été signé par le gouvernement, l'Union marocaine du travail (UMT), l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT), la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et la Confédération marocaine de l'agriculture et du développement rural. Parmi les nouveautés phares, l'augmentation du Smig pour le secteur public à 3.500 DH par mois et l'alignement du SMAG sur le SMIG. L'accord prévoit également l'augmentation du Smig pour les secteurs de l'industrie, du commerce et des services, de 10% sur deux ans ; Autre élément contenu dans cet accord, la suspension de l'échelle 7 pour les fonctionnaires appartenant aux instances des adjoints techniques et administratifs ainsi que l'augmentation de la part de la promotion dans le grade de 33% à 36%. Par ailleurs, cet accord prévoit la révision des conditions nécessaires pour bénéficier de la pension de vieillesse, le nombre de jour de cotisations retenu passant de 3.240 à 1.320. De ce fait, les assurés arrivés à l'âge légal de retraite mais avec moins de 1.320 jours d'affiliation, peuvent désormais récupérer la part salariale et patronale de la cotisation. Sur un autre registre, le gouvernement a fait une proposition, dont elle prend en charge les dépenses, contribuant ainsi à réduire le coût salarial des employés domestiques et encourager les femmes à intégrer le marché du travail et promouvoir leur activité économique. Concernant le projet de loi organique relative à l'exercice du droit à la grève, la révision de certaines dispositions du code de travail et la loi relatives aux syndicats professionnels, les différentes parties ont convenu d'un calendrier pour que les différentes réformes réglementaires puissent voir le jour. Les trois parties, gouvernement, patronat et centrales syndicales, ont également ratifié la charte nationale sur le dialogue social pour renforcer l'action syndicale au Maroc.