Pour assurer une action plus effective de notre diplomatie parlementaire au sein des instances de l'Union Européenne (UE), Habib El Malki, président de la Chambre des Représentants et le député Abderrahim Atmoun se trouvent, à Bruxelles au Parlement européen. Ils rencontrent aujourd'hui le nouveau président du Parlement européen, Antonio Tajani. Il s'agit de la première rencontre de Tajani avec des officiels marocains. D'autres entretiens sont prévus notamment avec le député européen du PPE Cristian Dan Preda, le coordinateur de la commission des affaires étrangères du Parlement européen. Ils rencontreront aussi Gianni Pittella, président du groupe de l'Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates. Enfin, ils rencontreront Pier Antonio Panzeri qui préside la très stratégique sous-commission des droits de l'homme au sein du Parlement européen. Cette visite vient inaugurer la stratégie de la Chambre des Représentants, qui ambitionne de jouer un rôle de pont entre l'UE et le continent africain en matière de coopération parlementaire. Comme le rappelle la déclaration conjointe de Nasser Bourita, le ministre délégué auprès du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, et Federica Mogherini, Haute Représentante de l'Union Européenne et vice-présidente de la Commission européenne, les deux parties se sont mis d'accord pour travailler de concert sur les questions régionales et panafricaines. A ce titre, El Malki et Atmoun vont expliquer les multiples dimensions du retour du Maroc à l'Union Africaine (UA). La présence du Maroc à l'UA renforcera ainsi les liens Nord-Sud du fait du partenariat privilégié dont dispose le Maroc auprès de l'UE. Cette visite vise également le renforcement de la coopération parlementaire entre le Parlement marocain et le Parlement européen, avec la mise en place d'un plan d'actions pour la commission parlementaire mixte Maroc-UE, qui mettra en place des actions et des initiatives dès le mois d'avril 2017. La commission parlementaire mixte vise à la fois la consolidation des acquis obtenus par le Royaume du Maroc au Parlement européen, mais également l'élargissement des travaux de la commission à tous les sujets d'intérêts communs.