La réaction des chauffeurs de taxi de Casablanca, ne s'est pas fait attendre suite à l'arrivée d'Uber au Maroc dans la capitale économique. Très tôt ce matin, des dizaines de chauffeurs de taxi de la métropole manifestent devant le siège de l'UMT sur l'Avenue des FAR contre Uber Maroc et d'autres sociétés de transport, notamment ITaxi, Careem... Rappelons que la récente arrivée d'Uber au Maroc, déjà présent dans une cinquantaine de pays, a constitué une première au Maghreb et en Afrique francophone. Elle avait suscité également la réaction des autorités de Casablanca, qui avaient annoncé dans un communiqué que les « activités » d'Uber Maroc étaient « illégales », car l'entreprise n'avait « pas déposé de demande d'autorisation pour l'exercice de transport public ». Mais cela n'a pas empêché la filiale marocaine de l'entreprise californienne de déployer ses activités. Depuis, la Wilaya a remis un dossier au Parquet général pour ouvrir une enquête relative à la légitimité des activités de la société spécialisée dans le transport. Mais, selon une source au sein de la Wilaya, contactée par «Challenge.ma», Uber Maroc n'est pas la seule société visée dans la requête. Toutes les entreprises exerçant une médiation de transport par internet sont, en effet, visées. Notre source persiste et signe : la Wilaya n'a octroyé aucune autorisation à Uber Maroc. Aujourd'hui, c'est la justice qui va prendre les mesures nécessaires en coordination avec les différentes parties concernées, notamment le ministère de l'Equipement et du Transport.