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Quelle place pour les banques d'affaires marocaines en Afrique ?
Publié dans Challenge le 08 - 10 - 2015

De plus en plus, des entreprises locales ou étrangères utilisent le Maroc comme Hub pour s'installer en Afrique, grâce à l'implantation des banques marocaines et aux sièges régionaux établis au CFC. Ce mouvement crée une opportunité pour les banques d'affaires, vu la nécessité d'un accompagnement local pour ces entreprises. Pour autant, ces financiers qui ne prêtent pas, mais ne
font que conseiller profitent-ils des opportunités sur le continent ? Par Kaoutar Khennach
Cinq ans seulement après son lancement officiel, la place casablancaise a attiré déjà près de 70 entreprises. En effet, l'avènement du CFC stimule l'engouement des institutions et investisseurs internationaux à investir et mener leur activité en Afrique en leur apportant le support nécessaire pour optimiser la rentabilité de leurs investissements. Ce contexte promet l'intensification de l'activité de conseil financier en Afrique. En effet, les sociétés ont besoin d'un regard externe et de prestations d'accompagnement visant à les épauler et les éloigner de toutes menaces pouvant mettre en péril leurs activités. «Les institutions désirant investir en Afrique doivent – au préalable – étudier minutieusement les facteurs de risque au même titre que les opportunités que peuvent engendrer de telles décisions. Pour ce faire, il convient de faire appel aux services d'une banque d'affaires, qui, grâce à son expertise et son réseau, accompagne ses clients dans leurs orientations stratégiques», confirme Réda Benjelloun, un banquier d'affaires.
Regain pour l'espace africain
Dans ce sillage, le regain d'intérêt pour l'économie africaine se traduit par une multiplication des opérations du conseil financier de la part des institutions internationales et locales. Ainsi, le recours aux banques d'affaires s'en trouve de plus en plus important. De ce fait, les banques d'affaires marocaines sont vouées à se développer considérablement en Afrique en raison notamment, de leurs expertises avérées en matière du conseil à la fois financier et stratégique. «La banque d'affaires marocaine ne se limite pas à exécuter des opérations, mais à orienter ses clients vers les meilleurs choix stratégiques à savoir, des projets créateurs de valeur», atteste Réda Benjelloun. A titre d'exemple, la holding marocaine Ecogroup, vient de conclure un mémorandum avec le Bénin, pour la mobilisation d'un financement de 800 millions de dollars sur une période de 25 ans. En vertu de cet accord, le groupe marocain va conseiller l'Etat béninois dans la levée des fonds auprès d'investisseurs privés, ainsi que dans la sélection de sociétés sous-traitantes pour réaliser des projets structurants.
Par ailleurs, les banques d'affaires marocaines affiliées aux groupes panafricains jouissent d'un avantage concurrentiel de taille, compte tenu de la couverture et de l'expertise locale mise à leur disposition. En effet, BMCE Bank, Attijariwafa bank, et Banque Centrale Populaire (BCP) sont déjà affirmées sur le marché comme des conseillers financiers locaux du continent.
Des succès continentaux
Pour rappel, la banque d'affaires BMCE Capital, filiale du groupe BMCE Bank, a été retenue, en 2004, comme conseiller financier du port de Dakar pour l'émission d'un emprunt obligataire de 50 millions d'euros. Et récemment, en 2014, le gouvernement ivoirien a mandaté la BMCE en tant que conseiller pour une importante émission d'Eurobond.
Aussi, le groupe Attijariwafa bank a signé, au début de cette année, des accords de conseil et de financement avec trois grands opérateurs économiques de la Côte d'Ivoire. Ils sont actifs dans deux secteurs majeurs, à savoir l'énergie et l'agriculture. Toutefois, les banques d'affaires locales, notamment marocaines font face à une concurrence rude en Afrique. En effet, les leaders mondiaux de la banque d'affaires, de JP Morgan à Goldman Sachs en passant par Lazard et Crédit Suisse, dominent également le continent. La différence notoire entre acteurs locaux et internationaux réside dans le fait que les seconds remportent la majorité des mandats d'opérations internationales, mieux rémunérés, grâce à leur crédibilité internationale. «La majorité des banques d'affaires occidentales disposent d'équipes sectorisées leur permettant de traiter des opérations sur des segments bien spécifiques et peu connus des banques d'affaires africaines, tels que l'Oil & Gaz ou encore le Metal & Mining», précise Réda Benjelloun. Ainsi, les perspectives d'évolution profiteront à celles qui sauront proposer des services novateurs et anticiper au mieux les attentes du marché.


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