Comme annoncé dans notre newsletter du 15 décembre, la Société Marocaine des Tabacs (SMT) s'apprête à lancer un plan de reconfiguration industriel. Lors de l'inauguration récente de son nouveau siège à Anfa Place, son top management n'a pas été avare en détails. Pour y parvenir, ils misent sur trois axes. Premièrement et plus concrètement, SMT procédera durant les trois prochaines années à des opérations d'acquisitions ou de prises de participations dans neuf filiales africaines d'Imperial Tobacco (sa société mère), en l'occurrence au Burkina Faso, Congo, Cameroun, Gabon, Mali, Guinée Conakry, Côte d'Ivoire, Sénégal et Tunisie. Deuxièmement, la SMT a mandaté une banque d'affaires de la place pour établir les procédures nécessaires pour l'obtention du statut CFC ; l'objectif étant d'optimiser le Cash management sur ces marchés africains en profitant des avantages que procure ce statut. Enfin, le groupe compte investir 700 millions de DH pour porter sa capacité de production à 30 milliards unités, contre 13 milliards actuellement.