Lors de son dernier conseil d'administration, l'ONCF a annoncé qu'Al Boraq, premier train à grande vitesse d'Afrique, a fêté en 2024 son sixième anniversaire. Cette année-là, il a franchi un nouveau cap en transportant plus de 5,5 millions de voyageurs, soit une hausse de 6 % par rapport à 2023, générant un chiffre d'affaires record de 780 millions de DH, en progression de 11 %. L'Office national des chemins de fer (ONCF) a publié ses résultats annuels pour l'année 2024, marquée par un nouveau record de fréquentation. Pas moins de 55 millions de voyageurs ont emprunté le train au Maroc, dont 5,5 millions à bord d'Al Boraq, le premier train à grande vitesse du continent africain. Lire aussi | Balearia lance sa nouvelle ligne Tarifa–Tanger-Ville début mai Al Boraq, catalyseur de transformation Depuis sa mise en service, Al Boraq ne cesse de démontrer ses multiples retombées positives. Il s'impose comme une solution innovante, contribuant à la modernisation du système de transport national, à la promotion de la mobilité durable, et à la réduction de l'empreinte carbone, grâce à son alimentation en énergie propre. En reliant Casablanca, cœur industriel et financier du Royaume, à Tanger, hub portuaire et industriel en plein essor, Al Boraq renforce l'intégration économique nationale. Le train à grande vitesse fluidifie les déplacements entre ces deux pôles stratégiques, facilitant les échanges, attirant les investissements, et positionnant le Maroc comme passerelle entre l'Afrique et l'Europe. Vers une nouvelle ère ferroviaire : la LGV Kénitra-Marrakech Dans la continuité de cette dynamique, le projet de Ligne à Grande Vitesse Kénitra-Marrakech marque une nouvelle étape dans l'ambition ferroviaire du Maroc. Cette extension du réseau permettra non seulement d'optimiser les liaisons longue distance, mais aussi de désengorger la ligne conventionnelle, offrant ainsi un nouveau souffle aux trains de proximité dans les zones métropolitaines de Rabat, Casablanca et Marrakech.