Les consultations entre le gouvernement et les syndicats les plus représentatifs sur la mise en œuvre de l'accord social signé le 30 avril 2022 débuteront ce jeudi 22 septembre. Le droit de grève, la révision du Code du travail, le projet de loi portant sur les organisations syndicales seront sur la table des négociations. Cette rencontre intervient après la réunion du Comité supérieur du dialogue social présidé par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le 14 septembre dernier. Il est donc prévu que le ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des Finances chargé du budget, Fouzi Lekjaa, tienne une réunion ce jeudi avec les représentants syndicaux sur le Projet de loi de finances pour l'année 2023, rapporte Hespress, indiquant qu'il est probable que Fouzi Lekjaa dévoile une présentation sur le contenu du PLF 2023, et écoutera les commentaires et remarques des syndicats à ce sujet. Des consultations seront également menées sur les possibilités d'intégrer le contenu de l'accord social dans ce projet. Parmi les revendications des syndicats figure la baisse de l'impôt sur le revenu et l'augmentation des salaires. Lire aussi | Groupe OCP. Une nouvelle performance qui confirme les choix stratégiques Il convient de rappeler que le gouvernement a confirmé que le second round du dialogue social vient l'élever au rang d'option stratégique, puisqu'il a pris l'initiative, dès son investiture, de construire des partenariats solides avec les acteurs sociaux afin de jeter les bases d'un dialogue social sérieux et régulier et remplir toutes les obligations sociales contenues dans le programme gouvernemental. Lire aussi | Dialogue social : un 2ème round axé sur la révision de l'IR, la réforme des retraites et la législation du travail Dans une communication précédente, le gouvernement a déclaré avoir rempli ses premières obligations, puisqu'il a commencé en septembre à mettre en œuvre les résultats du dialogue social à travers l'augmentation immédiate de 5 % du salaire minimum dans les secteurs de l'industrie, du commerce et des professions libérales, et de 10 % dans le secteur agricole.