Les autorités sanitaires françaises ont recensé treize cas suspects de contamination par le variant Omicron du coronavirus SARS-CoV-2 sur l'ensemble du territoire français, a par ailleurs annoncé Gabriel Attal, mercredi, après le conseil des ministres. Face à la propagation du variant Omicron du nouveau coronavirus, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement français, a annoncé un renforcement du protocole sanitaire pour les voyageurs internationaux, ce mercredi 1er décembre. Dans ce sens, la France va imposer un test de dépistage négatif au coronavirus pour tout voyageur, vacciné ou non vacciné, provenant de pays extérieurs à l'Union européenne (UE). Ce test devra être de moins de quarante-huit heures pour les personnes vaccinées et de moins de vingt-quatre heures pour celles qui ne sont pas vaccinées, a-t-il déclaré à l'issue du conseil des ministres. Lire aussi |G77: la crise sanitaire est une opportunité pour consolider un multilatéralisme solidaire (Nasser Bourita) Le porte-parole du gouvernement a également expliqué mercredi que les vols avec dix pays de l'Afrique australe reprendront à partir de samedi avec un encadrement « drastique » qui ne permettra de voyager qu'aux Français, aux ressortissants de l'UE, aux diplomates et aux navigants. Il s'agit de dix pays d'Afrique australe : l'Afrique du Sud, le Lesotho, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique, la Namibie, l'Eswatini, le Malawi, la Zambie et l'île Maurice. Ces voyageurs subiront en outre un test de détection du SARS-CoV-2 à leur arrivée en France, suivi d'un isolement de sept jours en cas de résultat négatif et de dix jours si le résultat est positif. Dans les deux cas, l'isolement « sera surveillé par des forces de sécurité intérieure, et, en cas de non-respect de l'isolement, une amende de 1 000 à 1 500 euros » sera infligée, a ajouté Gabriel Attal.