C'est officiel. La Faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune a ouvert ses portes le 1er octobre. Le premier cours de médecine de cette nouvelle faculté a été donné par le Pr Jaâfar Heikel, qui s'est porté volontaire et bénévole pour assurer l'enseignement. C'est un moment historique pour le pays et pour l'avenir du système de santé marocain qui bénéficiera dans les années à venir d'un CHU et de ressources humaines formées dans la région. La faculté de médecine et de pharmacie de Laâyoune, ayant nécessité un investissement de 257 millions de DH, a ouvert ses portes. Lire aussi | Climate LaunchPad : Deux startups marocaines sélectionnées pour la grande finale mondiale L' amphithéâtre a ainsi été ouvert aux 150 étudiants qui seront les premiers médecins de nos provinces du sud dans quelques années. Notons que le premier cours de médecine a été donné par le Pr Jaâfar Heikel, Epidémiologiste, qui s'est porté volontaire et bénévole pour assurer l'enseignement. D'autres enseignants ont également répondu à l'appel du Pr Alaoui Fatima Zahra, Doyenne de la faculté. La faculté de médecine de Laâyoune a pour vocation d' accueillir les étudiants originaires des provinces de Laâyoune, Tan-Tan, Sidi Ifni, Tarfaya, Guelmim, Aousserd, Oued Eddahab, Es-Semara, Boujdour et Assa-Zag. Lire aussi | Fret maritime. Les dégâts de la hausse des tarifs Dans le détail, cet établissement universitaire, érigé sur une superficie de 10 ha, s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Maroc de former 3.300 médecins par an, pour doubler la densité médicale et passer de 6 à 10 médecins pour 10.000 habitants. Force est de rappeler que cette faculté est l'un des chantiers emblématiques du nouveau modèle de développement des provinces du Sud, lancé en 2015 par S.M. le Roi Mohammed VI pour des investissements de plus de 77 milliards de DH. Il va sans dire que l'implantation de cette faculté à Laâyoune vient pour renforcer l'effectif des médecins au niveau des provinces du Sud, d'autant plus que la formation des médecins au niveau de la région renforcera la recherche scientifique, et répondra aux besoins croissants de la population en matière médicale. Aussi, contribuera-t-elle à l'atténuation du déficit sanitaire ressenti au niveau des régions desservies.